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Réinventer la santé grâce à la technologie : rencontre avec Charles Gorintin, cofondateur d’Alan, licorne de l’assurance santé
points clés.
Pour Charles Gorintin, la santé est un bien commun à rendre plus simple, plus transparent et plus accessible grâce à la technologie, afin de libérer du temps médical et de démocratiser la prévention
Alan mise sur l’assurance santé pour intégrer toute la chaîne de valeur, simplifier les flux financiers et investir dans des solutions innovantes
Transparence, responsabilité partagée et usage de l’IA comme mémoire collective permettent à Alan d’innover rapidement, tout en gardant l’humain au cœur de la relation soignant-patient.
Article publié dans « Voix d’entrepreneurs » en partenariat avec le Figaro le 1er décembre 2025
Dans un paysage de la santé en pleine mutation, Alan s’impose comme l’un des acteurs les plus innovants de la French Tech. Son cofondateur, Charles Gorintin, revient sur la vision qui guide l’entreprise : simplifier l’accès aux soins, réinventer la prévention et remettre l’humain au centre grâce à la technologie.
Qu’est-ce qui a nourri votre intérêt pour le secteur de la santé, jusqu’à en faire le cœur de votre projet entrepreneurial ?
Charles Gorintin : La santé nous touche tous de manière universelle et intime. J’ai grandi avec la conviction que l’accès aux soins conditionne notre capacité à vivre, travailler, nous épanouir et prendre soin de nos proches. Mais j’ai aussi constaté les dysfonctionnements majeurs du système, entre parcours complexes, opacité tarifaire et inégalités d’accès. Avec mon associé Jean-Charles Samuelian-Werve, nous sommes convaincus que la technologie peut simplifier la santé et nous permettre d’être plus humains dans la prise en charge. En libérant du temps médical, en démocratisant la prévention et en rendant le système plus pertinent, nous voulons rappeler que la santé n’est pas un marché à conquérir mais un bien commun à réinventer.
Pourquoi avoir choisi l’assurance santé comme point d’entrée ? Qu’est-ce qui, selon vous, faisait défaut dans ce marché ?
Le vrai défi de l’innovation en santé reste le modèle économique. Beaucoup d’entreprises ont des idées brillantes mais se heurtent à la question du financement, entre budgets contraints, remboursements rigides et habitudes ancrées. Nous avons choisi l’assurance santé pour intégrer toute la chaîne de valeur et simplifier les flux financiers. En devenant un agrégateur, nous décidons de rembourser la téléconsultation, la thérapie ou la prévention, et nous investissons dans des solutions innovantes alignées sur l’intérêt de nos membres : des personnes en meilleure santé et des entreprises plus performantes.
Le vrai défi de l’innovation en santé reste le modèle économique. Beaucoup d’entreprises ont des idées brillantes mais se heurtent à la question du financement. En contrôlant le financement, nous pouvons expérimenter et innover. Là où les assureurs traditionnels optimisent leurs marges, nous mettons le business model au service de l’innovation santé et non l’inverse
C’est une position unique. En contrôlant le financement, nous pouvons expérimenter et innover. Là où les assureurs traditionnels optimisent leurs marges, nous mettons le business model au service de l’innovation santé et non l’inverse.
Alan se veut une alternative aux acteurs traditionnels. Concrètement, qu’apportez-vous de différent ? Où en est aujourd’hui la licorne de la French Tech ?
Notre différence, c’est la transparence et l’obsession de l’expérience utilisateur. Avec Alan, vous savez clairement ce que vous payez et ce qui est couvert. Les remboursements sont automatiques et rapides, et notre application devient un véritable partenaire santé avec défis de prévention, programmes personnalisés et clinique virtuelle. Notre ambition est d’aller plus loin en devenant le partenaire santé du quotidien, de la prévention au soin, et en construisant une infrastructure de santé nouvelle génération.
Notre différence, c’est la transparence et l’obsession de l’expérience utilisateur
Les chiffres clés d’une hyper croissance
Créée en 2016
Près de 700 salariés en France, en Espagne, en Belgique et au Canada
Plus de 900.000 membres couverts par Alan
Croissance de 60% du revenu récurrent annuel en 2025
Détenue en majorité par les fondateurs et salariés (40% du capital et majorité des droits de vote).
Vous misez sur l’IA et les technologies pour fluidifier les parcours de soins, renforcer la prévention et réduire les coûts. Comment faire en sorte que cette approche reste profondément centrée sur l’humain, et qu’elle renforce plutôt qu’elle ne remplace la qualité de la relation soignant-patient ?
L’IA est un outil, mais ce qui compte, c’est l’intention qu’on met derrière. Notre approche, c’est de partir systématiquement du problème humain, pas de la solution technologique. Prenez notre assistant médical piloté par l’IA : on ne l’a pas créé parce que c’était à la mode, mais parce qu’en France, on pose environ 10 millions de questions de santé à Google, chaque jour… Et on tombe sur n’importe quoi. En 2025, ce n’est plus acceptable d’être livré à soi-même avec des interrogations angoissantes sur sa santé. L’humain est la finalité. Avec un système efficace, l’humain est en contrôle.
Apporter une abondance de fiabilité et de rapidité avec l’IA permet à chacun de vivre mieux. Le paradoxe, c’est que plus notre technologie devient sophistiquée, plus elle se doit de devenir invisible, sans friction
Aujourd’hui, il subit, que ce soit les déserts médicaux, ou bien des professionnels de santé débordés. Apporter une abondance de fiabilité et de rapidité avec l’IA permet à chacun de vivre mieux. Le paradoxe, c’est que plus notre technologie devient sophistiquée, plus elle se doit de devenir invisible, sans friction. Le membre Alan doit se sentir accompagné, compris, soigné, en toute sécurité. Si on réussit ça, alors on aura vraiment humanisé la tech.
Vous plaidez pour un modèle d’entreprise horizontal, sans hiérarchie traditionnelle. Concrètement, comment cela se traduit-il au quotidien chez Alan, et en quoi ce fonctionnement favorise-t-il la performance et l’engagement des équipes ?
Notre principe fondateur, c’est la transparence et la confiance. Chez Alan, chacun est responsable et les décisions sont prises par ceux qui agissent, pas par une hiérarchie déconnectée. Tout est documenté et accessible à tous. L’IA joue ici un rôle central en donnant instantanément accès à la mémoire collective : comprendre une décision passée, un changement de politique ou l’état d’un projet devient possible en quelques secondes. Résultat, nous pouvons adapter nos processus en temps réel. Quand une règle n’a plus de sens, elle est révisée immédiatement. Pas de lourdeurs bureaucratiques, mais une organisation vivante qui s’ajuste en permanence. C’est cette agilité qui nous permet d’innover aussi vite.
En tant qu’entrepreneur, qu’est-ce qui vous porte au quotidien dans cette aventure ?
Ce qui me porte, c’est la conviction de construire quelque chose qui compte vraiment. Les témoignages de membres en sont la preuve, comme celui qui a osé consulter un psychologue grâce à notre accompagnement, ou celui qui a pu détecter une maladie grave à temps grâce à notre clinique virtuelle. Ces vies sauvées donnent tout son sens à notre mission.
Mais au-delà de cet impact, c’est l’énergie collective de l’équipe qui me galvanise. Les défis sont immenses, qu’ils soient réglementaires, techniques ou culturels, mais c’est justement ce qui rend l’aventure passionnante. Transformer un système aussi complexe demande une bonne dose d’obstination et d’optimisme.
Dans vingt ans, j’imagine un système de santé véritablement préventif où l’on ne soigne plus seulement la maladie mais où l’on cultive la santé
Si vous deviez imaginer le système de santé français dans vingt ans, à quoi ressemblerait-il selon vous ?
Dans vingt ans, j’imagine un système de santé véritablement préventif où l’on ne soigne plus seulement la maladie mais où l’on cultive la santé. Grâce aux données et à l’IA, on pourra imaginer une prise en charge numérique de santé qui permettra d’anticiper les risques, de personnaliser les interventions, de prévenir plutôt que guérir. Les parcours de soins seront fluides et coordonnés : fini les répétitions d’examens, les dossiers perdus, les ruptures de suivi, les nuances qui viennent donner une image incomplète du patient.
La médecine de ville et l’hôpital ne seront plus des silos mais un continuum de soins. Les déserts médicaux auront disparu grâce à la télémédecine augmentée et à des centres de santé nouvelle génération. La santé mentale aura enfin la place qu’elle mérite, intégrée naturellement dans tous les parcours. Le financement sera repensé : on paiera pour maintenir les gens en bonne santé, pas pour soigner des maladies évitables. La médecine du travail sera réellement un partenaire pour les entreprises et les employés.
Mais surtout, j’espère un système où chaque citoyen sera acteur éclairé de sa santé, avec les outils et les connaissances pour faire les bons choix. Un système plus juste, où votre code postal ne détermine plus votre espérance de vie. C’est ambitieux, c’est complexe, mais c’est exactement pour ça qu’on se lève chaque matin chez Alan.
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Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA (ci-après « Lombard Odier »).
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