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Dix convictions d’investissement pour le second semestre 2025
Dr. Nannette Hechler-Fayd’herbe
Responsable de la stratégie d’investissement, durabilité et recherche, CIO EMEA
Dr. Luca Bindelli
Responsable de la stratégie d'investissement
points clés.
Nous avons revu à la baisse nos prévisions de croissance mondiale. Bien que l'économie américaine ralentisse, elle devrait éviter la récession
Les taux directeurs resteront bas, notamment dans la zone euro et en Suisse, la Réserve fédérale se tenant prête à débuter ses réductions durant le second semestre
Nous privilégions les obligations souveraines telles que la dette publique japonaise (couverte contre le risque de change) et les bons du Trésor américain protégés contre l'inflation. Le crédit de qualité permet d'accroître la diversification. Les actions devraient bien se comporter et notre préférence va aux valeurs cycliques ainsi qu’aux thèmes des infrastructures et de la protection de la nature
Les classes d’actifs alternatives peuvent renforcer la diversification : l'immobilier bénéficie de la baisse des taux et les stratégies de hedge funds neutres au marché peuvent offrir une certaine stabilité. L'or reste un outil de diversification stratégique précieux dans un contexte de consolidation des prix.
En fin d'année dernière, nous anticipions une poursuite de la croissance économique et de la désinflation en 2025, ouvrant la voie à de nouvelles réductions des taux d'intérêt par les banques centrales. Dans les faits, la volatilité inattendue de la politique commerciale américaine a créé un climat d’incertitude économique, nous incitant à revoir à la baisse nos prévisions de croissance mondiale. Même si nous projetons un ralentissement de l'économie américaine, celle-ci devrait éviter la récession. Les tensions géopolitiques et l'instabilité politique exigent une stratégie d’investissement disciplinée.
La politique commerciale américaine a perturbé les chaînes d’approvisionnement et s’est avérée déflationniste pour les autres économies, la dépréciation du billet vert allégeant le coût de leurs importations. Dans le même temps, l’impact à long terme de la hausse des droits de douane sur l'économie américaine est incertain, ce qui assombrit les perspectives d'inflation aux États-Unis. Les taux d'intérêt des banques centrales devraient rester bas, ou commencer à baisser dans le cas de la Réserve fédérale, à mesure que l'inflation se rapprochera de la cible de la politique monétaire. Compte tenu de la multiplicité des sources de risque cette année, notamment l'instabilité géopolitique, il est primordial de déployer les capitaux de manière sélective. Cela est particulièrement vrai pour la Suisse, où le taux directeur de la Banque nationale a été abaissé à zéro.
Sur le plan obligataire, nous conservons notre préférence pour les obligations d'entreprise de qualité (investment grade) et estimons que les rendements élevés actuels offrent l’opportunité de renforcer nos positions sur les obligations génératrices de revenus à des fins de diversification.
Nous voyons encore du potentiel haussier pour les marchés boursiers au second semestre. Nous privilégions avant tout les entreprises participant à l’essor des infrastructures et respectueuses de la nature. Du point de vue sectoriel, les valeurs cycliques ont légèrement surperformé les valeurs défensives. Nous soulignons toutefois la relative résilience des secteurs cycliques face à la récente augmentation de l'incertitude géopolitique et confirmons pour l’heure cette préférence.
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Les investissements alternatifs continuent à jouer un rôle de premier plan dans les portefeuilles en élargissant l'éventail des opportunités de rendement. Les investissements immobiliers tendent généralement à bénéficier de la baisse des taux directeurs et, du côté des hedge funds, les stratégies neutres au marché peuvent s'avérer utiles en période d'incertitude.
Enfin, nos projections de l'an dernier concernant la performance de l'or ont été largement dépassées en 2025, et nous anticipons désormais une certaine consolidation du prix du métal précieux. Alors que les récentes tensions géopolitiques auraient pu soutenir l'or, son cours est resté inchangé depuis le début des frappes israéliennes sur l'Iran mi-juin. Cela dit, d’un point de vue stratégique, l'or demeure un instrument de diversification utile dans les portefeuilles.
Risque de portefeuille
1. Mettre à profit les liquidités et les dislocations de marché pour déployer le capital
Sur fond de poursuite des baisses des taux directeurs par les banques centrales, la Suisse et la zone euro afficheront les taux d’intérêt les plus bas parmi les grandes économies. Cela signifie que les capitaux devront être déployés pour assurer une diversification adéquate des portefeuilles. Dans ce contexte, les obligations présentent un profil risque/rendement intéressant.
Obligations
2. Se concentrer sur les obligations d’entreprise de qualité
Les finances publiques de nombreux pays se détériorant, nous anticipions une bonne dynamique pour le crédit d’entreprise de qualité. Depuis le début de l'année, ce segment du marché obligataire affiche une performance d’environ 3,4%. Si les obligations d’entreprise à haut rendement (HY) se sont également bien comportées, nous pensons que le profil risque/rendement favorise le crédit de qualité dans les portefeuilles multi-actifs, car il devrait offrir des performances solides au second semestre. De notre point de vue, la prime de rendement des obligations d’entreprises HY est moins attrayante une fois ajustée au risque.
Le crédit de qualité est donc à préférer au crédit à haut rendement dans le cadre de tout renforcement de l'exposition des portefeuilles. En Europe, nous favorisons les émetteurs allemands, français, espagnols, italiens et britanniques. Sur les marchés émergents, notre préférence pour les obligations d’entreprise par rapport à la dette souveraine en USD n’a que partiellement porté ses fruits, même si les deux segments ont évolué à l’intérieur d’une fourchette étroite de 3,5 à 5% depuis le début de l'année. Nous confirmons notre préférence pour les émetteurs privés par rapport aux émetteurs souverains et privilégions les échéances de 5 ans dans la plupart des devises.
3. Les obligations souveraines en tant qu’outils de diversification. Nous privilégions les bons du Trésor américain protégés contre l'inflation et la dette publique japonaise
Les emprunts souverains affichent toujours de bonnes performances et bénéficient de rendements supérieurs à leurs moyennes sur 10 ans. En Europe, aux États-Unis et au Japon, les rendements sont stables ou supérieurs aux niveaux observés un an plus tôt. Les perspectives de croissance y sont plus faibles et l'inflation suit des trajectoires divergentes, mais la plupart des banques centrales devraient abaisser leurs taux d'intérêt dans les mois à venir. Les obligations gouvernementales indexées sur l'inflation offrent une protection contre les pires scénarios géopolitiques. Les bons du Trésor américain protégés contre l'inflation (TIPS) à 10 ans présentent toujours des rendements réels supérieurs à 2%, parmi les plus élevés des marchés développés, tout en compensant l’inflation. Dans notre scénario de base, qui table sur un ralentissement de la croissance et un recul des rendements réels, mais aussi dans un scénario de risque où l'inflation augmenterait plus qu’attendu, freinant la baisse des rendements nominaux, les TIPS devraient afficher de bonnes performances.
Les rendements des obligations gouvernementales japonaises (JGB) à 10 ans ont récemment baissé. Nous les considérons toujours comme opportunité d'investissement attrayante, dans la mesure où la Banque du Japon devrait probablement suspendre son cycle de hausse des taux pour le reste de l'année. Plus précisément, la couverture des JGB en dollars et en euros peut générer du rendement additionnel intéressant pour les investisseurs internationaux, vu les différentiels de taux d’intérêt.
Actions
4. Favoriser les actions des marchés développés et émergents
Une large diversification régionale et des investissements alignés sur nos stratégies thématiques sont essentiels. Les marchés boursiers devraient bénéficier de l'assouplissement des politiques monétaires dans un contexte de ralentissement de la croissance au cours des prochains trimestres et de recul des rendements obligataires. En outre, des perspectives bénéficiaires solides à l’échelle mondiale et la faiblesse persistante du sentiment des investisseurs envers les marchés boursiers devrait accentuer l’impact des bonnes surprises sur la valorisation des actifs risqués.
5. Privilégier les services de communication et les actions de qualité pour leur résilience
Nous favorisons toujours les services de communication et les matériaux. Le secteur mondial des matériaux a produit des performances à la fois solides et régulières depuis le début de l’année. Bien que la tendance récente ait été plus faible, plusieurs vents porteurs devraient continuer à le soutenir. Par exemple, même si le cours de l'or a ralenti sa progression, les sociétés minières aurifères bénéficient du prix élevé du métal précieux et d'un meilleur contrôle des coûts, tandis que les titres du secteur des matériaux de construction ont rebondi grâce aux engagements existants et renouvelés en faveur de projets infrastructurels dans le monde entier. Dans le domaine technologique, nous conservons notre préférence pour les services de communication, qui offrent des valorisations plus attrayantes et des fondamentaux moins volatils que les semi-conducteurs et le matériel informatique, et présentent une opportunité de croissance de qualité à une valorisation raisonnable. Nous privilégions toujours les semi-conducteurs européens, où nous anticipons une performance à moyen terme malgré les incertitudes de court terme dues aux incertitudes tarifaires. Enfin, nous continuons à apprécier les sociétés de qualité qui présentent un bilan solide, une position de leader sur le marché et des historiques de bénéfices résilients.
6. Repenser les infrastructures – l'un de nos six thèmes de long terme à forte conviction
Dans un monde multipolaire, le cycle des investissements infrastructurels devrait s’accélérer. Sur les marchés émergents, avec l’expansion du bloc des BRICS 1 et son cadre de coopération orienté vers les infrastructures, les investissements restent solides. Dans les marchés développés, l'Allemagne cherche à combler son retard en matière de dépenses d'investissement en mettant l'accent sur ce segment. Au sein des actions, nous nous concentrons sur les sociétés situées tout au long de la chaîne de valeur, allant des matériaux aux exploitants, qui bénéficieront de l'augmentation des dépenses infrastructurelles. Repenser les infrastructures constitue l’un de nos six thèmes à forte conviction pour les investissements boursiers de long terme.
7. Repenser la nature – l'un de nos six thèmes de long terme à forte conviction
La nature et la biodiversité sont confrontées à de nombreux défis, et l'accès à l'eau potable est devenu une priorité mondiale. La sensibilisation du public, l'action des gouvernements et l'émergence de technologies efficaces créent un environnement favorable aux entreprises leaders dans le domaine des technologies et du traitement de l'eau, qui peuvent ainsi déployer à large échelle des solutions prometteuses afin de restaurer les ressources en eau. La priorité donnée par la Chine et d'autres pays émergents aux ressources foncières et à la biodiversité offre également des solutions. Notre thème repenser la nature figure parmi nos principales convictions pour le reste de cette année.
Investissements alternatifs
8. L'immobilier en tant que source de revenu alternative sur les marchés à faible rendement
Dans le cadre des réductions de taux opérées par les banques centrales et d’un scénario de croissance mondiale sans récession, les investissements immobiliers offrent des sources de revenus alternatives dans les marchés où les rendements obligataires sont faibles en termes relatifs. La Suisse illustre parfaitement ce rôle des investissements immobiliers en tant qu’alternative aux obligations. L’attrait de la zone euro pourrait également croître.
9. Les hedge funds et les actifs non cotés élargissent l'univers d'investissement
Nous conservons notre préférence pour les stratégies neutres au marché, ainsi que pour les stratégies long/short equity et event-driven, qui offrent une flexibilité additionnelle dans les portefeuilles multi-actifs. Pour les investisseurs éligibles, le private equity (capital-investissement) permet d’élargir l’éventail des opportunités, limité par les barrières commerciales.
Devises
10. Privilégier les devises émergentes à haut rendement et affichant un excédent de la balance courante
Plus tôt dans l'année, nous avons révisé notre opinion sur le dollar américain, lui préférant le franc suisse et le yen japonais. Durant les mois à venir, les monnaies asiatiques devraient mieux se comporter que les principales devises. Les monnaies présentant des excédents extérieurs, telles que le won sud-coréen (KRW) et le dollar australien (AUD), ou des différentiels de taux d'intérêt plus importants ainsi que des perspectives de croissance solides (roupie indienne - INR), sont bien positionnées pour enregistrer de solides performances. Après avoir été à la traîne des devises développées en raison des inquiétudes liées aux droits de douane, les monnaies asiatiques ont enregistré un solide rebond. Les développements à venir, notamment un taux de change dollar-yuan plus stable et des accords commerciaux comportant des clauses relatives au change, devraient continuer à soutenir les devises asiatiques. Le dollar australien constitue une alternative, du fait de sa forte corrélation avec les devises asiatiques et de sa valorisation attrayante.
CIO Office Viewpoint
Dix convictions d’investissement pour le second semestre 2025
Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA (ci-après « Lombard Odier »).
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