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    Les comptables au front de la révolution verte ?

    Gillian Tett - Présidente du comité de rédaction et envoyée spéciale aux États-Unis, Financial Times

    Gillian Tett

    Présidente du comité de rédaction et envoyée spéciale aux États-Unis, Financial Times

    Lorsqu'il s'agit de questions écologiques, beaucoup d'entre nous estiment que ce sont les activistes et les militants qui vont changer le monde. Pourtant, la crise du COVID-19 a exacerbé nos vulnérabilités, en frappant lourdement nos systèmes de santé, d'alimentation et d'éducation. Et personne n'a été épargné. Le moment est donc venu pour les forces collectives de s'unir.

    Les économies, sévèrement touchées, ont dû faire face à des mesures fiscales, monétaires et gouvernementales inédites pour répondre aux conséquences du virus. Néanmoins, une vraie reprise sera possible uniquement lorsqu’un vaccin sera accessible, ce qui pourrait prendre plusieurs mois, voire plusieurs années.

    Une chose est sûre, en affrontant les répercussions sociales et économiques de la pandémie, il est vital de ne pas mettre les enjeux écologiques de côté. Pourquoi ? Car il s'agit d'une crise imminente qui ne sera pas de courte durée et qui restera un défi mondial majeur. Le coronavirus offre une ouverture pour exiger plus de transparence et de cohérence des entreprises afin de construire un futur plus soutenable, plus résistant face aux crises.

    En affrontant les répercussions sociales et économiques de la pandémie, il est vital de ne pas mettre les enjeux écologiques de côté.

    Des poches profondes ?

    Les gouvernements, les régulateurs et le secteur privé doivent travailler ensemble au front de la révolution verte. Alors que ces premiers proposent des plans de sauvetage sans précédent et injectent des milliards pour soutenir les économies, nous faisons face à une opportunité unique de garantir un avenir neutre en carbone.

     

    La pandémie a accéléré l'appel lancé aux entreprises les incitant à repenser leur modèle économique. Selon Gillian Tett du Financial Times, beaucoup d'entreprises ressentent le besoin d'offrir plus de transparence à leurs actionnaires, rapportant de plus en plus sur leurs impacts environnementaux. C’est là que différents systèmes d’audit entrent en jeu permettant de déterminer l’impact des entreprises sur l’environnement et la société qui les entoure.

    Nous croyons fermement qu’un modèle économique soutenable et socialement responsable permettra aux entreprises de survivre à la crise actuelle et à celles à venir.

    Selon Gillian Tett du Financial Times, beaucoup d'entreprises ressentent le besoin d'offrir plus de transparence à leurs actionnaires, rapportant de plus en plus sur leurs impacts environnementaux.

    Des contraintes "vertes"

    Et cela continue d'être exacerbé par les conséquences du coronavirus, car beaucoup demandent plus de contrôle lors des renflouements des gouvernements en particulier pour les compagnies offshores et les compagnies aériennes.

    Selon l'International Air Transport Association (IATA), l'aviation, qui a été durement touchée ces derniers mois, perdrait jusqu'à 252 milliards de dollars de recettes si des restrictions de voyage sévères devaient durer trois mois. Bloomberg explique que les renflouements des gouvernements en faveur des compagnies aériennes représentent plus de 85 milliards de dollars. Il y a là une occasion réelle de mettre le secteur sur une voie soutenable.

    Beaucoup demandent plus de contrôle lors des renflouements des gouvernements en particulier pour les compagnies offshores et les compagnies aériennes.

    En France, la ministre de la transition écologique, Élisabeth Borne, a insisté sur le fait qu'Air France-KLM, dont le plan de sauvetage de 7,7 milliards d'euros a été approuvé, ne recevrait pas "un chèque en blanc". « Le gouvernement a pris des "engagements écologiques", notamment une réduction de 50 % des émissions de carbone sur les vols intérieurs d'ici 2024, ainsi que des investissements dans des avions plus économes en carburant », a-t-elle déclaré.


    Rendre les entreprises responsables

    Gillian Tett explique, dans notre vidéo ici, que les auditeurs, les experts des agences de notation, les comptables d'entreprise et même le journalisme pourraient avoir un impact bien plus important que n'importe quel activiste en s'assurant que les engagements écologiques sont respectés et que les entreprises réduisent le risque auquel elles sont confrontées en raison, entre autres, du changement climatique.

    Un avenir plus vert repose sur des engagements sociaux et soutenables de la part des professionnels de la finance et de l'audit. Les comptables pourraient bien être ceux qui changent le plus la donne sur les questions écologiques.

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