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    Vendre ou transmettre son entreprise en Suisse : 3 conseils pour les entrepreneurs

    Vendre ou transmettre son entreprise en Suisse : 3 conseils pour les entrepreneurs
    Maxime Dubouloz - Directeur Corporate Advisory

    Maxime Dubouloz

    Directeur Corporate Advisory
    Jules Boudrand - Directeur Corporate Advisory

    Jules Boudrand

    Directeur Corporate Advisory

    35'000. C’est le nombre d’entreprises en Suisse qui vont changer de propriétaire et être vendues hors du cercle familial au cours de ces cinq prochaines années. Parmi elles, près de 2'000 PME romandes. Derrière ce constat statistique, la réalité est évidemment extrêmement diverse avec une histoire propre à chaque entrepreneur.

    Une vérité s’impose toutefois, d’après nos observations en plus de 15 ans d’accompagnement dans des projets de cessions, d’acquisitions et de valorisations de sociétés en Suisse : les entrepreneurs sous-estiment grandement la complexité que représente une transmission d’entreprise. C’est en effet un exercice que la majorité d’entre eux n’ont jamais fait avant et ne referont peut-être jamais plus après.

    L’idée de ces propos n’est pas de faire peur, mais plutôt de faire comprendre qu’il serait dommage de construire son entreprise avec succès, parfois durant une vie entière, et de ne pas optimiser sa transmission.

    Afin de mettre toutes les chances de son côté pour vendre ou transmettre son entreprise en Suisse, voici donc trois conseils à retenir.

     

    1. Transmettre son entreprise : l’anticipation est clé

    La première clé pour transmettre son entreprise ? L’anticipation ! Il faut en effet bien faire la distinction entre « avoir envie » et « être prêt » à céder sa société. Loin d’être anecdotique, cette différence a une influence considérable sur les conditions de la transmission d’une entreprise.

    Cette phase de préparation comprend trois aspects bien distincts.

     

    Se préparer personnellement

    Toute cession ou transmission d’entreprise est en premier lieu une question de volonté de l’entrepreneur qui en est à sa tête. Quel est son projet : poursuivre, réduire ou céder son activité ? Quelles sont ses motivations intrinsèques derrière ce choix ?

    Les réponses à ces questions donnent déjà de précieuses indications sur la marche qu’il faudra suivre et, potentiellement, sur le déroulé de la phase de transition entre l’ancien et le nouveau propriétaire de la structure. Cette dernière dure généralement entre six mois et un an.

    Nous déconseillons d’ailleurs les longues périodes transitoires. C’est une phase parfois complexe, notamment pour l’ancien propriétaire qui doit désormais adopter une posture inhabituelle voire, possiblement, inconfortable : composer au quotidien avec le repreneur et la nouvelle équipe en place.

     

    Anticiper les enjeux familiaux

    Vendre ou transmettre son entreprise nécessite souvent une formalisation au préalable des implications pour la famille du propriétaire cédant. Que cela soit pour des questions de donations et d’héritage mais aussi de préservation de la gouvernance, en cas de transmission familiale.

    Nous avons ainsi l’exemple d’un père de deux enfants qui souhaitait transmettre son entreprise à sa fille. Son fils, lui, ne souhaitait pas reprendre ou être impliqué dans l’affaire familiale. Malgré leur bonne entente, nous les avons tous sensibilisés à l’importance de contractualiser cette situation. En effet, en cas de décès brutal du père, le fils se retrouverait de facto propriétaire de la moitié de la société, ce que personne ne souhaite, lui y compris.

     

    Structurer son entreprise

    Cette phase de préparation concerne enfin l’objet même de la cession : l’entreprise. Une société qui s’apprête à être cédée doit reposer sur des processus solides et une organisation claire. Si ce n’est pas le cas, il convient de réordonner sa structure, comme on mettrait de l’ordre à son domicile avant de recevoir des invités.

    Les contrats des employés, des clients et des fournisseurs sont-ils bien rédigés ? Existe-t-il des numéros 2 ou 3 dans la société capables de prendre la suite de l’activité ? L’entreprise est-elle dépendante d’hommes / femmes clés ? Ces points représentent quelques exemples sur lesquels il est nécessaire d’investir du temps pour soigner l’image de son entreprise.

    Objectif : raconter une histoire belle et cohérente auprès de futurs repreneurs. C’est généralement à ce stade que des conseils apportent une grande valeur ajoutée afin d’optimiser les conditions de la transmission. Ce qui est l’objet de notre deuxième recommandation.

    Il faut bien faire la distinction entre « avoir envie » et « être prêt » à céder sa société

    2. Se faire accompagner par des experts pour mieux valoriser son entreprise

    Les entrepreneurs le savent mieux que personne : une réussite se construit en équipe. La faculté à trouver les bonnes compétences et expertises est un facteur clé de succès. Ceci est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit d’une cession d’entreprise, un exercice rigoureux qui nécessite des techniques et des connaissances spécifiques.

    Des conseillers en transmission d’entreprises permettent notamment d’optimiser les conditions de sortie de plusieurs manières, au-delà de la préparation en tant que telle.

     

    Aligner ses attentes avec le marché

    La valeur et le prix d’une entreprise sont deux éléments qui peuvent être fondamentalement éloignés. La valeur est basée sur des éléments quantitatifs, calculables grâce à différentes méthodes de valorisation.

    Le prix de vente, lui, englobe également les tendances du marché, comme les liquidités disponibles, le momentum de l’industrie et des concurrents ou encore l’environnement des acquéreurs (stratégiques ou financiers). Des conseillers permettent ainsi d’avoir une vue plus globale sur la situation et sur les moments de cession les plus opportuns, en travaillant de manière rationnelle et en évitant que l’émotionnel vienne perturber la transaction et les relations avec le futur repreneur.

     

    Gérer la confidentialité

    Le conseiller a pour mission de créer un engouement auprès de plusieurs potentiels acquéreurs, tout en maitrisant les aspects de confidentialité nécessaires à ce type de projet. Outre la signature d’accords de confidentialité, le conseiller est garant de la discrétion du processus par le respect d’un calendrier cadencé et rythmé.

    Des conseillers en transmission d’entreprises permettent notamment d’optimiser les conditions de sortie de plusieurs manières, au-delà de la préparation en tant que telle

    3. Se projeter sur l’avenir et planifier la gestion de son patrimoine

    Optimiser sa cession d’entreprise revient également à se projeter rapidement vers l’avenir. Et ce, à travers plusieurs dimensions.

     

    Ne pas négliger l’aspect émotionnel

    La première est personnelle. Beaucoup d’entrepreneurs parlent d’une sensation de deuil après la transmission de leur entreprise. Il convient ainsi de ne pas sous-estimer l’enjeu émotionnel et psychologique d’une telle expérience. D’où l’importance d’envisager la suite, parfois même avant le processus de cession.

     

    Optimiser sa situation fiscale

    Dans certaines conditions, il est possible de mener une gestion efficiente de sa fiscalité dans l’optique d’une vente. Ce point est à aborder, là encore, au plus tôt dans la phase de transmission afin d’avoir le temps de mettre en place les configurations nécessaires.

    Lire aussi : Investir pour l’avenir et optimiser sa fiscalité | Lombard Odier

     

    Adopter une approche holistique de son patrimoine

    A titre personnel, vendre ou transmettre son entreprise, c’est transformer un actif illiquide en un actif soudainement liquide. Généralement, les entrepreneurs ont des idées d’usage d’une partie de cet argent (voyage, maison, voiture etc.) mais ils négligent souvent l’allocation optimale de leur patrimoine en vue de le préserver et de le dérisquer.

    Mais également de faire en sorte que ce capital permette de maintenir un train de vie espéré à long terme voire sur plusieurs générations. Il existe de nombreuses possibilités en la matière, avec des approches personnalisées et holistiques, en fonction des objectifs de vie des entrepreneurs.

    Dans certaines conditions, il est possible de mener une gestion efficiente de sa fiscalité dans l’optique d’une vente

    Lombard Odier vous accompagne dans votre projet de cession ou de transmission d’entreprise

    Lombard Odier dispose d’un centre d’expertise et de conseil en Corporate Advisory. Ce service est dédié à l’accompagnement de sa clientèle d’entrepreneurs dans toutes les décisions stratégiques liées à la vente, la transmission et la valorisation d’entreprises. Si vous êtes intéressé, nous vous invitons à télécharger notre livre blanc sur le sujet ou de prendre contact avec nous.

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