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Le nouveau siège de Lombard Odier est un modèle de technologie géothermique, selon le Financial Times
Article publié dans le Financial Times le 9 septembre.
Chaque heure, des milliers de litres d’eau sont puisés dans les profondeurs du lac Léman pour chauffer et refroidir les maisons et les bureaux situés sur ses rives. Depuis ce mois-ci, cette technologie géothermique est à l’œuvre dans le nouveau siège social de Lombard Odier, l’une des plus grandes banques privées de Suisse. Plus de 2’100 collaboratrices et collaborateurs, ainsi que la clientèle internationale de la banque, travaillent et se réunissent désormais à l’intérieur de 1Roof, une structure incurvée en verre, acier et béton conçue par Herzog & de Meuron, où le chauffage et la climatisation traditionnels ont fait place au système GeniLac.
Ce réseau thermique renouvelable genevois utilise la fraîcheur constante du lac Léman pour réguler la température dans les bâtiments. De prime abord, il s’agit d’un ouvrage architectural remarquable : élégant, ouvert, symboliquement innovant et transparent. Mais, sous la surface, se cache un ensemble de systèmes environnementaux qui pourraient servir de modèle au reste de la Suisse, et à d’autres pays, pour construire de manière plus durable.
La combinaison de GeniLac et d’autres fonctionnalités a permis à la banque bicentenaire de réduire de 25% son empreinte carbone à Genève
La combinaison de GeniLac et d’autres fonctionnalités, telles que l’orientation du bâtiment visant à capter les vents frais provenant des Alpes, a permis à la banque bicentenaire de réduire de 25% son empreinte carbone à Genève, explique Hubert Keller, Associé-gérant Senior de Lombard Odier. Le bâtiment a été conçu de manière à atteindre le plus haut niveau de trois certifications de construction durable. La certification Minergie-P, la norme suisse de référence pour les bâtiments à faible consommation d’énergie, exige une isolation thermique optimale, une construction étanche à l’air et l’utilisation d’énergies renouvelables. Le Standard de Construction Durable Suisse (Standard Nachhaltiges Bauen Schweiz, SNBS) va au-delà de l’énergie pour englober la durabilité sociale et économique. La certification BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method), largement reconnue au Royaume-Uni, couvre tous les aspects, des matériaux à la gestion des déchets. L’obtention de ces trois certifications placerait 1Roof parmi les meilleurs bâtiments commerciaux en Suisse en termes de durabilité, selon Louis Leclézio, Chief Operations Officer de l’IMD Business School.
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« Le nouveau siège s’inscrit dans la stratégie de Genève visant à utiliser le lac pour rafraîchir et la terre pour chauffer », explique-t-il. « Pour moi, il reflète l’avenir. » D’ici à 2050, la moitié des besoins en chauffage du canton de Genève sera satisfaite par des systèmes de chauffage urbain centralisés (réseaux thermiques structurants ou RTS), avec une énergie issue de sources durables et sans recours aux combustibles fossiles, selon le gouvernement.
Le nouveau siège s’inscrit dans la stratégie de Genève visant à utiliser le lac pour rafraîchir et la terre pour chauffer
Les balcons profonds protègent du soleil les fenêtres orientées au sud, tandis que l’angle du bâtiment canalise les vents alpins à travers le site, créant ainsi un « couloir » naturel qui régule la température. Quatre-vingt-cinq pour cent de la surface du toit sont recouverts de végétation, ce qui rafraîchit l’air, réduit l’absorption de chaleur et améliore les performances des panneaux solaires. L’eau de pluie est collectée dans un réservoir souterrain de 444 mètres cubes pour les besoins du bâtiment. Ces solutions permettent d’économiser de l’énergie et de mieux gérer la hausse des températures estivales. D’après les données de MétéoSuisse, en 2024, la température moyenne en Suisse a dépassé de 2,9 degrés Celsius celle de l’ère préindustrielle.
« Nous aurions très bien pu choisir de construire un bâtiment plus classique », affirme Hubert Keller. « Mais [1Roof] représente notre vision de la banque du futur. » Le point le plus remarquable est le raccordement de 1Roof à GeniLac. Des milliers de litres d’eau sont puisés à 45 mètres sous la surface, où la température avoisine les 7 degrés Celsius. L’eau n’entre jamais dans le bâtiment, mais passe par des échangeurs thermiques, ce qui permet un transfert indirect de chaleur : en été, elle refroidit l’air ; en hiver, des pompes à chaleur extraient la chaleur.
Le système en circuit fermé garantit que l’eau est renvoyée dans le lac à une température presque identique, ce qui réduit le risque de réchauffement du lac ou de perturbation de son écosystème, comme cela peut être le cas avec les circuits ouverts. Selon le gouvernement genevois, ces réseaux peuvent réduire jusqu’à 80% la consommation d’énergie nécessaire à la climatisation et les émissions de CO2 liées au chauffage.
1Roof illustre la volonté de la Suisse de s’adapter et de contribuer à la durabilité
Ce n’est pas un cas isolé. La Suisse se tourne de plus en plus vers ses lacs pour réguler la température, et des systèmes sont déjà en service à Zurich, Lucerne et Bienne. A Lucerne, le Bürgenstock Resort assure 80% de son chauffage et 100% de sa climatisation grâce à l’eau du lac. Le nouveau siège de Lombard Odier témoigne de la manière dont cette technologie peut être déployée à grande échelle, non seulement dans les bâtiments commerciaux, mais aussi dans les constructions polyvalentes et résidentielles, ajoute Louis Leclézio. Le réseau genevois GeniLac, qui dessert actuellement une partie de la ville, est en cours d’extension afin de couvrir 350 bâtiments commerciaux et résidentiels répartis sur un périmètre de 30 km.
Pierre de Meuron, associé du cabinet Herzog & de Meuron, précise que 1Roof est le plus grand bâtiment qu’il ait conçu utilisant l’eau du lac pour réguler la température. « C’est l’avenir. Il est impératif de réfléchir à ce type de solutions énergétiques [sur site]. » Le cabinet Herzog & de Meuron a déjà exploité cette technologie pour la maison d’un particulier, mais tous les foyers ne peuvent pas se raccorder du jour au lendemain à un réseau lacustre. Une telle infrastructure nécessite une coopération à grande échelle et d’importants investissements de la part des gouvernements et des entreprises. Le canton s’est engagé à investir environ CHF 1,5 milliard d’ici à 2030 dans les réseaux thermiques.
« Même si je pense que la Suisse est à la pointe dans ce domaine, il reste encore beaucoup à faire pour encourager les propriétaires d’immeubles dans les zones rurales à investir dans ces infrastructures », explique Louis Leclézio. « La technologie lacustre, par exemple, est limitée aux maisons et aux bâtiments situés à proximité de lacs ou de rivières. » Mais, pour Pierre de Meuron, 1Roof illustre la volonté de la Suisse de s’adapter et de contribuer à la durabilité. « C’est ce que le client voulait : ne pas brûler ni consommer de pétrole ou de gaz. En tant qu’architectes, promoteurs, entreprises, clients, citoyens, nous devrions tous penser de la sorte. Quand je contemple ce bâtiment, ce lac et ces Alpes, je suis intimement convaincu que cela est possible. »
Téléchargez l'article du Financial Times (en anglais)
Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA (ci-après « Lombard Odier »).
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