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    La place financière suisse à la pointe de l’innovation et de la soutenabilité

    La place financière suisse à la pointe de l’innovation et de la soutenabilité

    Forte de sa réputation de longue date en matière de services bancaires sûrs, stables et fiables, la place financière suisse est en passe de devenir un pôle mondial d’innovation et de transition vers la finance soutenable. A l’occasion du Swiss Finance Day à l’Expo 2020 de Dubaï, retardée par le Covid, notre Partner Holding Privé et Head of New Markets, Arnaud Leclercq, a discuté comment les institutions suisses doivent ensemble travailler pour faire de la finance suisse un centre de référence pour l’investissement soutenable.

    Aux côtés d’un panel d’éminents dirigeants de l’industrie et du Département fédéral des finances, il a évoqué, dans le cadre d’un vaste débat sur « La contribution majeure de la place financière suisse à l’innovation et au développement durable », la nécessité de disposer de nouveaux outils d’investissement soutenable qui permettent à la fois de réagir au changement et de l’encourager.

     

    Montrer l’exemple

    En ouvrant le débat, le ministre des finances suisse, Ueli Maurer, a déclaré : « Le gouvernement suisse considère que la durabilité est un pilier important du secteur financier. Nous voulons réaffirmer la position de leader de la Suisse en matière de finance durable, avec un nouveau label climatique pour les produits financiers. Et ceci pour le bien du climat et pour le bien de la Suisse en tant que place économique compétitive. »

    …nous visons d’une part à servir de référence pour le secteur, en nous positionnant à la pointe de ce que nous faisons, mais nous restons également assez modestes pour rechercher une expertise à l’extérieur

    Pour Arnaud Leclercq, c’est là que le secteur doit montrer l’exemple. Cela commence, dit-il, par la mise en pratique de ce que l’on prêche – l’une des principales motivations du prochain déménagement de Lombard Odier vers son nouveau siège à Bellevue est l’amélioration des caractéristiques des nouveaux bureaux en matière de soutenabilité. Cependant, le fait de devenir un point de référence ne consiste pas seulement à regarder vers l’intérieur, mais aussi à rechercher une expertise externe. « Chez Lombard Odier, nous avons formé un partenariat avec l’Université d’Oxford pour construire un cadre d’alignement de la température des portefeuilles en travaillant en collaboration avec des scientifiques, des chercheurs et des experts en intelligence artificielle de l’université. Cela nous permet d’aligner les portefeuilles des clients sur l’Accord de Paris. Ainsi, nous visons d’une part à servir de référence pour le secteur, en nous positionnant à la pointe de ce que nous faisons, mais nous restons également assez modestes pour rechercher une expertise à l’extérieur. »

     

    Les vecteurs de la soutenabilité

    Des innovations telles que le cadre d’alignement de la température du portefeuille de Lombard Odier constituent le moteur du changement, a expliqué M. Leclercq aux auditeurs de l’Expo, mais elles répondent également aux besoins du marché en fournissant aux investisseurs les informations qu’ils recherchent de plus en plus par eux-mêmes. Parallèlement à cette demande des investisseurs, M. Leclercq a souligné trois autres forces susceptibles, selon lui, d’orienter la transition vers la soutenabilité.

    Nous avons vu le prix des matières premières monter en flèche, explique-t-il, à tel point que cela pourrait accélérer le passage à des solutions durables. Les consommateurs vont probablement changer de voiture et adapter leurs logements parce que les prix sont de plus en plus élevés

    Tout d’abord, la politique et la réglementation. Il s’agit à la fois d’approches incitatives, qui comprennent le nouveau système innovant de label climatique actuellement développé par le gouvernement suisse, et de mesures punitives telles qu’une taxation plus élevée des produits polluants. Le deuxième facteur est le choix des consommateurs, car les utilisateurs finaux commencent à tenir compte de l’impact environnemental dans leurs dépenses quotidiennes. Le troisième est l’inflation. « Nous avons vu le prix des matières premières monter en flèche, explique-t-il, à tel point que cela pourrait accélérer le passage à des solutions durables. Les consommateurs vont probablement changer de voiture et adapter leurs logements parce que les prix sont de plus en plus élevés. Ils doivent agir, et maintenant. Ce n’est pas un simple slogan, c’est parce qu’ils ont des factures à payer. »

    Lisez plus sur les convictions d’investissements soutenables de Lombard Odier

    Réglementer l’innovation avec la finance comme fer de lance

    Au-delà de la soutenabilité, la place financière suisse a également un rôle de premier plan à jouer en matière d’innovation dans tous les secteurs, en accordant une importance particulière à l’essor de la technologie blockchain et des crypto-monnaies. « En 2021, la Suisse a été l’un des premiers pays au monde à adopter une réglementation moderne en matière de blockchain », a déclaré Ueli Maurer. La nouvelle loi, a-t-il expliqué, était nécessaire pour favoriser l’innovation tout en gérant les risques, une approche avant-gardiste qui permet à la Suisse de rester à la pointe des nouvelles technologies et industries.

    Au-delà de la soutenabilité, la place financière suisse a également un rôle de premier plan à jouer en matière d’innovation dans tous les secteurs, en accordant une importance particulière à l’essor de la technologie blockchain et des crypto-monnaies

    Daniela Stoffel, secrétaire d’Etat aux questions financières, a souligné l’importance d’encourager l’innovation tout en maintenant des principes de base : « La stabilité du marché financier est primordiale dans tout ce que nous faisons. On ne sacrifiera jamais les règles de lutte contre le blanchiment d’argent, les contrôles ni les équilibres. Pourtant, nous sommes prêts à repousser les limites pour nous adapter, déréglementer ou réglementer différemment. » Pour la place financière suisse, l’innovation numérique pourrait signifier un changement radical. « Et si, se demande Daniela Stoffel, la technologie prenait le relais comme garant du respect de certaines réglementations ? Nous sommes prêts à assumer le fait que les intermédiaires actuels puissent devenir superflus. »

    Alors que certains secteurs pourraient percevoir les nouvelles technologies disruptives comme une menace, Marcel Rohner, directeur de l’Association suisse des banquiers, voit les choses différemment. « La concurrence, explique-t-il, est l’ultime moteur de l’innovation. Il existe de nombreuses associations professionnelles qui tentent de freiner la concurrence et de préserver leurs acquis. Nous ne pensons pas que ce soit une bonne chose. Le secteur financier suisse a toujours travaillé dans des environnements hautement compétitifs. » Soulignant le fait qu’une fiscalité élevée et une réglementation contraignante peuvent freiner l’innovation, il ajoute : « Nous essayons d’influencer le processus législatif, le processus réglementaire, afin qu’il favorise l’innovation. »

    Le dialogue et la confiance sont à cet égard des facteurs clés. Alors que certains gouvernements ne verraient pas d’un bon œil de telles tentatives visant à influer sur la législation, le gouvernement suisse les accueille favorablement, appréciant l’expertise du secteur et sa capacité à tenir ses engagements. Comme l’explique Daniela Stoffel, l’approche du gouvernement consiste à laisser le secteur prendre l’initiative : « Cela fait partie de notre réussite. Elle se base sur une discussion et un échange permanents. Nous souhaitons que le marché agisse dans un cadre que nous avons défini, ce qui le place dans une position idéale pour jouer un rôle moteur. Nous essayons de ne pas diriger, mais de suivre. » C’est une approche qui porte ses fruits, puisque l’octroi en 2019 de licences aux nouvelles entreprises fintech a favorisé la croissance du marché des entreprises fintech, et que la réglementation de 2021 encourage l’innovation en matière de blockchain.

    …le débat a été l’occasion de rappeler les valeurs communes que sont la discipline, la simplicité et l’efficacité, valeurs qui font la force de la place financière suisse depuis des siècles

    Pour clore le débat, la secrétaire d’État Daniela Stoffel déclare : « Il semble que notre recette du succès sera toujours la même. Nous disons ’A’, nous pensons ’A’ et nous faisons ’A’. Cela a fonctionné pendant des centaines d’années, et cela fonctionnera à l’avenir. Ces principes de base marqueront le début d’une nouvelle ère majeure pour les services financiers suisses. »

    Pour Arnaud Leclercq, le débat a été l’occasion de rappeler les valeurs communes que sont la discipline, la simplicité et l’efficacité, valeurs qui font la force de la place financière suisse depuis des siècles. Cela a également permis de se projeter vers un avenir prometteur, en travaillant ensemble pour relever le défi du changement climatique. Comme le dit M. Leclercq : « Ce sera bien sûr l’occasion pour les investisseurs, non seulement de faire le bien, mais aussi de voir leur investissement rentabilisé. »

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