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Perspectives 2026: Un horizon de rendements en expansion
Michael Strobaek
Global CIO Private Bank
Samy Chaar
Chef économiste et CIO Suisse
points clés.
Nous anticipons une croissance mondiale modérée qui devrait se maintenir en 2026. Les droits de douane freineront le commerce international et pèseront sur les bénéfices des entreprises
Toutefois, la politique budgétaire reste expansionniste dans de nombreuses grandes économies, tandis que la politique monétaire continuera d’apporter un soutien. Les perspectives des économies émergentes se sont améliorées
Les valorisations boursières demeurent plus faibles sur les marchés émergents, qui offrent également un potentiel de croissance des bénéfices supérieur à celui des marchés développés
Nous prévoyons un affaiblissement du dollar américain à mesure que les taux directeurs américains reculent. Les actifs alternatifs, en particulier l’or, peuvent contribuer à diversifier les portefeuilles dans un contexte d’incertitude politique.
L’économie mondiale sera-t-elle aussi résiliente en 2026 qu’elle l’a été en 2025 ? La hausse significative des droits de douane américains sur les importations n’a pas enrayé la croissance mondiale durant l’année écoulée, mais la complaisance n’est pas de mise pour la suite. Les droits de douane auront des conséquences tout aussi marquées en 2026, freinant le commerce mondial de marchandises, érodant les bénéfices des entreprises du monde entier et renchérissant les coûts pour les consommateurs américains. Outre ces effets des taxes à l’importation, l’incertitude politique, la fragilité géopolitique et les tensions entre les Etats-Unis et la Chine devraient persister.
Néanmoins, un filet de sécurité a été mis en place. La politique budgétaire reste expansionniste dans de nombreuses grandes économies, aux Etats-Unis et au Japon comme dans la plupart des pays d’Europe. La Chine poursuit ses mesures de relance au compte-gouttes. La politique monétaire devrait apporter du soutien, avec une baisse des taux d’intérêt aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ainsi que le maintien des taux à des niveaux neutres dans la zone euro et en Suisse. Les perspectives des économies émergentes se sont par ailleurs améliorées, avec une diminution des déséquilibres structurels, une consolidation des réserves de change, ainsi qu’un renforcement des institutions et des entreprises. Dans ces conditions, nous estimons que la croissance mondiale se maintiendra à un niveau modéré en 2026, sans voir de grandes économies basculer en contraction.
Nous estimons que la croissance mondiale se maintiendra à un niveau modéré en 2026, sans voir de grandes économies basculer en contraction
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L’économie américaine fait exception, mais pour de mauvaises raisons
Nous prévoyons une croissance inférieure à la tendance et au potentiel aux Etats-Unis en 2026. Les investissements des entreprises devraient se maintenir à des niveaux élevés, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), tout comme les dépenses publiques. La baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed), à partir de niveaux restrictifs, devrait stimuler l’activité manufacturière et pourrait enfin permettre au marché immobilier en difficulté d’amorcer une reprise.
Cependant, les « effets de richesse » dont les consommateurs ont bénéficié en 2025 grâce à la progression des marchés boursiers sont peu susceptibles de se reproduire. Un chômage en hausse et une inflation supérieure à l’objectif devraient progressivement peser sur les revenus réels, freinant ainsi les dépenses de consommation, principal moteur de la croissance.
Si le coût des droits de douane est actuellement supporté à la fois par les entreprises et les consommateurs américains (et, dans une moindre mesure, par les exportateurs étrangers), nous pensons que ce sont les consommateurs qui en absorberont la plus grande partie en 2026. Même si la Cour suprême devait invalider certains des tarifs américains actuellement en vigueur, nous pensons qu’ils seraient rapidement réintroduits au moyen de législations différentes.
L’économie américaine fait encore exception, mais pour des raisons bien différentes de celles de l’ère post-Covid. En 2026, la hausse des coûts liés aux droits de douane, les pressions politiques sur les institutions, le creusement des déficits budgétaire et commercial, ainsi que les inégalités de richesse pourraient avoir des conséquences plus prononcées.
L’économie américaine fait encore exception, mais pour des raisons bien différentes de celles de l’ère post-Covid
Une plus grande stabilité économique en Europe et en Chine
Contrairement aux Etats-Unis où le contexte politique est volatil, les perspectives se stabilisent en Europe. Nous pensons que l’économie de la zone euro enregistrera une croissance proche de son potentiel de 1% en 2026, avec des taux d’intérêt inchangés et une inflation globalement alignée sur l’objectif tout au long de l’année.
Les effets positifs de l’assouplissement monétaire passé, une accélération de la croissance du crédit et la relance budgétaire portée par l’Allemagne devraient atténuer les préoccupations relatives aux droits de douane américains. A terme, cela pourrait doper la confiance, incitant ainsi les consommateurs européens, jusqu’ici prudents, à dépenser une partie de leur excédent d’épargne, ce qui soutiendrait la croissance.
En Chine, la croissance s’est également stabilisée grâce à des mesures de soutien régulières, qui devraient être renouvelées en 2026. Les droits de douane et la volonté d’éliminer les capacités improductives au sein de l’économie continueront probablement à peser sur les investissements. Parallèlement, nous pensons que les autorités peineront toujours à stimuler la demande intérieure en l’absence de mesures de relance plus musclées, notamment un soutien direct aux consommateurs.
Ces considérations nous amènent à prévoir un ralentissement progressif de la croissance chinoise, qui devrait passer à un peu plus de 4% en 2026. La stabilité obtenue grâce aux politiques de la Chine devrait ancrer les autres économies de la région, même si cela ne suffit pas à améliorer notre projection de croissance mondiale modérée.
La stabilité obtenue grâce aux politiques de la Chine devrait ancrer les autres économies de la région
Stratégie d’investissement : les marchés émergents et l’or sur le devant de la scène
Une combinaison de croissance modérée et de politique monétaire moins restrictive crée des conditions relativement favorables aux actifs financiers. A noter qu’elle laisse également présager un affaiblissement du dollar américain, le différentiel de taux d’intérêt vis-à-vis des autres régions s’atténuant et la propension au risque s’améliorant dans le monde. Pour les investisseurs, ce scénario offre des opportunités parmi les actions, les marchés émergents et les actifs réels tels que l’or, mais des perspectives obligataires toujours restreintes.
Reprise des marchés émergents
A l’approche de 2026, les marchés émergents sortent du lot. Les Bourses de la région ont surperformé dans la dernière partie de l’année 2025, une tendance appelée à se poursuivre. La récente trêve commerciale entre les Etats-Unis et la Chine a atténué les risques géopolitiques à court terme et amélioré la confiance s’agissant du commerce mondial. Conjuguées à des perspectives moins favorables pour le dollar américain, à la sous-évaluation persistante des monnaies émergentes et à une prime de croissance résiliente par rapport aux marchés développés, ces conditions sont propices à une reprise des actifs émergents.
A l’approche de 2026, les marchés émergents sortent du lot
Par le passé, les périodes de faiblesse du billet vert ont coïncidé avec une solide performance des actions et des obligations libellées en monnaie locale sur les marchés émergents, grâce au retour des flux de capitaux et à une moindre volatilité des monnaies. Nous pensons que ces deux catégories d’actifs tireront leur épingle du jeu, soutenues par des rendements plus élevés et un potentiel de croissance supérieur à celui des marchés développés.
Les obligations souveraines des marchés développés devraient sous-performer leurs consœurs émergentes. Nous attendons toujours une tendance désinflationniste dans l’ensemble des économies en 2026, mais ne prévoyons pas de baisse significative des rendements souverains à échéance longue sur les marchés développés, en raison de préoccupations liées à la dette et à la situation budgétaire. Le marché obligataire américain sera quant à lui confronté à des risques inflationnistes dus aux droits de douane. Seul le marché britannique est susceptible d’enregistrer une meilleure performance relative, car la Banque d’Angleterre devra assouplir sa politique de façon plus marquée que les banques centrales des autres économies développées, renforçant les perspectives de rendement de la dette britannique.
Croissance à un prix raisonnable
Les actions mondiales affichent des performances solides depuis le début de l’année, mais ces performances sont dominées par les entreprises américaines relevant de la technologie et de l’IA. Si ces secteurs demeurent attractifs en termes structurels, leurs valorisations semblent désormais tendues. Pour 2026, nous envisageons d’élargir notre exposition aux régions et aux secteurs conjuguant croissance résiliente et valorisations raisonnables. De manière générale, les actions versant des dividendes offrent des revenus stables dans un contexte de croissance modérée. Les actions de qualité génératrices de dividendes, notamment dans le secteur de la santé, présentent à la fois des rendements et des caractéristiques défensives, tout en bénéficiant de vents favorables liés à l’évolution démographique et à l’innovation. Les actions liées aux matières premières, en particulier celles du secteur des matériaux, sont également restées en retrait par rapport à l’ensemble du marché en 2025 et offrent à présent une meilleure valeur. Nous pensons que le secteur bénéficiera par ailleurs des investissements infrastructurels et de l’élargissement des dépenses liées à l’IA en 2026. Le secteur des services publics devrait lui aussi continuer à permettre une exposition prometteuse aux thèmes de l’électrification et de l’IA, avec des dividendes relativement élevés.
Nous envisageons d’élargir notre exposition aux régions et aux secteurs conjuguant croissance résiliente et valorisations raisonnables
Des écarts de rendement serrés, susceptibles de freiner la performance des obligations d’entreprise
L’écart (spread) de rendement des obligations d’entreprise, c’est-à-dire le rendement offert au-delà de celui des obligations souveraines, s’est encore resserré en 2025. Nous ne tablons pas sur une augmentation des risques de défaillance, car les fondamentaux des entreprises sont solides, mais les obligations d’entreprise de qualité et à haut rendement ne sont pas pour autant attractives, en raison du niveau actuel des spreads. Quelques poches de valeur pourraient émerger en 2026, qui nécessiteront une approche plus tactique de l’investissement en obligations d’entreprise.
L’or sur le devant de la scène
L’or a connu un essor remarquable en 2025, alimenté par une forte demande des banques centrales et par des incertitudes géopolitiques persistantes. Selon nous, la demande en or pourrait augmenter davantage. Les pressions structurelles qui pèsent sur le dollar américain contribuent également à cette tendance. Le monde évolue d’un système jusqu’à présent dominé par les Etats-Unis vers un système plus multipolaire. Les politiques de Donald Trump ont exacerbé ce phénomène et le billet vert n’est plus le point d’appui qu’il était auparavant. A titre d’exemple, la part du dollar dans les réserves de change mondiales a diminué ces dernières années. Partant, une allocation dédiée à l’or devrait continuer à protéger les portefeuilles contre des épisodes de volatilité. Si la Fed abaisse ses taux directeurs comme nous le prévoyons, les taux d’intérêt réels américains devraient diminuer et le billet vert se déprécier. Ces facteurs n’ont pas joué de rôle décisif dans la récente progression de l’or, mais devraient alimenter la demande des investisseurs et favoriser une nouvelle hausse des prix en 2026.
Selon nous, la demande en or pourrait augmenter davantage
Maintenir une bonne discipline
Une croissance économique modérée, des conditions monétaires plus accommodantes et un dollar américain plus faible favorisent les actifs risqués, tandis que le marché obligataire présente selon nous un moindre potentiel haussier. En recherchant les opportunités de valorisation, en se positionnant sur les marchés émergents et en diversifiant davantage leurs expositions grâce à des actifs réels, les investisseurs peuvent renforcer la résilience de leurs portefeuilles et les protéger contre les risques inévitables et les chocs potentiels.
Outlook 2026
Perspectives 2026: Un horizon de rendements en expansion
Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA (ci-après « Lombard Odier »).
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