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    Vers le net zero : les risques et opportunités liés au climat

    Vers le net zero : les risques et opportunités liés au climat

    Qu’est-ce que l’investissement net zero dans la pratique ? Et comment nos stratégies de placement vont-elles évoluer dans ce nouveau monde ? 

    Sachant que l’investissement soutenable devient peu à peu une priorité, Lombard Odier a déjà posé les bases qui permettront à ses clients de préparer leurs portefeuilles à la transition vers une économie net zero et aux risques et opportunités considérables qu’elle engendrera.

    Le changement climatique et les émissions de carbone ont engendré des risques financiers tangibles pour les entreprises. Pour les investisseurs, ce sujet est des plus complexes. Certes, ils peuvent se faire aider, par exemple, par les rapports ESG et l’analyse de l’empreinte carbone, mais ces outils ne sont pas toujours les plus judicieux. Une approche plus prospective est nécessaire, mais il n’est pas toujours facile de trouver la bonne direction pour créer les solutions appropriées.

    L’un des plus grands problèmes des investissements axés sur le net zero, c’est que de nombreux secteurs et entreprises sont encore loin d’être alignés sur l’Accord de Paris. Pour l’investisseur, cela peut engendrer toutes sortes de risques. Dans l’optique des changements significatifs qui nous attendent, seules les entreprises qui transforment leur modèle d’affaires et qui changent profondément leur façon de faire seront prêtes à la transition. Il y aura inévitablement des gagnants et des perdants. Nous constatons chaque jour l’impact du changement climatique et des catastrophes météorologiques. Indéniablement, le problème du climat nous concerne tous. Mais à qui revient la responsabilité ? Qui doit être tenu responsable lorsque ces risques ne sont pas supprimés ou atténués ? Et comment pouvons-nous gérer ces problèmes ?

    …seules les entreprises qui transforment leur modèle d’affaires et qui changent profondément leur façon de faire seront prêtes à la transition

    Risques et défis liés à la transition vers la neutralité carbone

    Dans le contexte de cette transition vers un nouveau monde, nous avons identifié trois problèmes : l’exposition à la transition, le risque physique et le risque de responsabilité.

    Ces dynamiques varient fortement en fonction des scénarios dans lesquels nous nous trouvons. Une transition rapide vers le net zero réduira les risques physiques et les risques de responsabilité, mais augmentera les risques liés à la transition, comme le prix du carbone et les fluctuations du marché. Inversement, si l’on ne faisait rien pour lutter contre le changement climatique, cela limiterait l’impact des nouvelles réglementations et des changements de comportement, mais aggraverait le réchauffement de la planète et renforcerait les risques physiques et les risques de responsabilité. Il convient de préparer les portefeuilles à tous les scénarios.

    Les questions liées au changement climatique et à la façon dont il est mesuré sont complexes. Sur quelles émissions faut-il se concentrer ? Où allons-nous trouver les données appropriées ? Quid d’une entreprise œuvrant aujourd’hui dans un secteur extrêmement polluant : faut-il tout simplement l’exclure, ou au contraire l’inclure car tout leader de ce secteur a le potentiel de se décarboniser davantage qu’une entreprise œuvrant dans un secteur où les émissions de carbone sont déjà faibles ? Quels cadres réglementaires ont été mis en place, dans l’UE et ailleurs ?

    Lire plus ici : Démystifier sept fausses idées sur les émissions de scope 3 | Lombard Odier

    Dans le contexte de cette transition vers un nouveau monde, nous avons identifié trois problèmes : l’exposition à la transition, le risque physique et le risque de responsabilité

    Ce qui pose sans doute le plus de difficultés, c’est le fossé qui existe actuellement entre, d’un côté, les tendances de l’économie réelle en matière d’émissions et, de l’autre, les ambitions des engagements des gouvernements et de l’Accord de Paris. En l’état actuel des choses, les politiques publiques et les émissions produites dans l’économie réelle nous entraînent vers un réchauffement climatique de 3 °C. Si l’on reste optimiste, les objectifs de net zero annoncés jusqu’à présent pourraient réduire ce réchauffement à 2 °C, mais nous serions encore bien loin du but ultime de 1,5 °C.

    Compte tenu de cet écart, si nous voulons allouer des capitaux ou investir dans l’économie mondiale à grande échelle, nous sommes aujourd’hui confrontés à un problème majeur, et nous risquons d’introduire d’importants biais géographiques et sectoriels qui doivent être gérés avec soin.

     

    Notre approche de l’investissement net zero

    Dans ces conditions, comment envisageons-nous l’investissement net zero chez Lombard Odier ?

    Premièrement, nous ne nous concentrons pas uniquement sur les entreprises qui évoluent actuellement dans des secteurs à faibles émissions de carbone, car c’est au contraire dans les secteurs où les émissions sont plus élevées que la majeure partie de la transition se déroulera – et où les véritables leaders de la lutte contre le changement climatique émergent. Dans ces conditions, se limiter aux secteurs peu polluants nuit à la diversification de l’univers d’investissement, freine la transition vers le net zero et n’est pas judicieux en termes financiers.

    …nous ne nous concentrons pas uniquement sur les entreprises qui évoluent actuellement dans des secteurs à faibles émissions de carbone, car c’est au contraire dans les secteurs où les émissions sont plus élevées que la majeure partie de la transition se déroulera

    Deuxièmement, nous évaluons l’alignement d’une entreprise sur la transition en tentant de comprendre son parcours industriel vers la neutralité carbone et la trajectoire de ses émissions. Des cadres d’alignement de la température nous permettent, d’une part, de déterminer si les initiatives de décarbonisation d’une entreprise sont suffisantes et, d’autre part, de distinguer les gagnants des perdants.

    Pour finir, nous étudions l’exposition financière liée au climat, pour bien comprendre non seulement la trajectoire d’une entreprise et les défis auxquels elle devra répondre, mais aussi les incidences financières de ce parcours et de sa transition. C’est l’impact sur la valeur climatique (CVI) auxquels les portefeuilles seront confrontés.

    Lire aussi : L’investissement soutenable en cinq questions | Lombard Odier

     

    Impact sur la valeur climatique – avantages pour les investisseurs

    Nous voulons proposer à nos clients des investissements de valeur. Nous voulons également qu’ils puissent neutraliser l’exposition financière liée au climat au sein de leurs portefeuilles. Ce principe est au cœur de notre philosophie d’investissement.

    En cette période de profond bouleversement économique, quelle que soit la vitesse de la transition, notre analyse de l’impact sur la valeur climatique (CVI) nous permet de comprendre où les risques liés au carbone et au climat sont concentrés et de définir les réponses à y apporter.

    Nous voulons proposer à nos clients des investissements de valeur [et] qu’ils puissent neutraliser l’exposition financière liée au climat au sein de leurs portefeuilles. Ce principe est au cœur de notre philosophie d’investissement

    Notre approche de l’investissement net zero donne la priorité à la transition. Nous nous démarquons en nous concentrant non seulement sur la performance actuelle d’une entreprise mais aussi sur la vitesse de sa transformation, ainsi que sur les incidences financières de cette transformation.

    Nous sommes convaincus que l’investissement net zero alimentera les débats l’année prochaine dans le monde de l’investissement.

    Nous disposons déjà de bases solides, par exemple nos stratégies TargetNetZero et Climate Transition. Mais nous comptons en poser davantage, afin d’aider nos clients à se préparer à la transition à venir.

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