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    2020, une année de changements mais pas d'instabilité

    2020, une année de changements mais pas d'instabilité

    L’événement « Rethink Perspectives » organisé par Lombard Odier à Londres a présenté nos convictions en matière de placements pour 2020 et mis en lumière les élections américaines qui devraient dominer le cycle de l’actualité dans la dernière partie de l’année.

    Fréderic Rochat, Associé-gérant, Samy Chaar, Chef économiste, Duncan MacIntyre, UK Private Bank Chief Executive et Brett Bruen, ancien directeur de l’engagement mondial à la Maison Blanche, ont débattu des perspectives.

    Frédéric Rochat a déclaré que la transition vers une économie circulaire, allégée, inclusive et propre (CLIC) créerait des opportunités sans précédent de générer des retours sur investissement.

     

    Engagement envers le Royaume-Uni

    Le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne marquera un nouveau chapitre pour le pays et l’UE, mais il n’aura aucune incidence sur la croissance continue des activités de Lombard Odier au Royaume-Uni, a déclaré Frédéric Rochat.

    Duncan MacIntyre a déclaré que la décision prise en 2019 de réunir nos activités de Zurich, Genève et Londres sous une structure de gouvernance et de leadership du marché unique a encore renforcé notre offre.

    « Cela nous permet de servir les clients avec une approche plus concertée, dans la juridiction de leur choix, avec une seule équipe de couverture », a-t-il ajouté.

    Nous ne nous attendons pas à une récession américaine ou européenne, ni à un effondrement de la croissance chinoise cette année », a avancé Samy Chaar.

    Lendemains de crise commerciale

    Nous ne nous attendons pas à une récession américaine ou européenne, ni à un effondrement de la croissance chinoise cette année, a déclaré Samy Chaar.

    Nous voyons plutôt quatre raisons pour lesquelles l’environnement de croissance lente et de taux faibles se maintiendra. Premièrement, les droits de douane sont toujours en vigueur, ce qui freine les flux commerciaux mondiaux, malgré la signature de la « première phase » de l’accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine. Deuxièmement, l’évolution d’une économie chinoise basée sur les exportations à une économie basée sur la demande intérieure signifie que son taux de croissance est voué à ralentir aux environs de 2%, comme le monde développé. Par ailleurs, le vieillissement démographique et la diminution de la main-d’œuvre dans de nombreuses grandes économies (y compris la plupart des marchés développés, la Russie, la Chine et le Brésil) freineront également la croissance, ce qui sera aggravé par l’absence de réformes favorables à la croissance en Allemagne.

    Nous voyons plutôt quatre raisons pour lesquelles l’environnement de croissance lente et de taux faibles se maintiendra.

    Pour l’instant, nous maintenons un niveau de risque équilibré dans les portefeuilles, en privilégiant les stratégies de portage, comme les actifs de crédit, les actifs des marchés émergents par rapport aux obligations gouvernementales, et les diversificateurs de portefeuille, notamment l’immobilier, les actifs refuges et les positions de couverture.

    Nous sommes dans un scénario de « routes de montagne », où il faut conduire prudemment, maintenir une vitesse modérée et ne pas prendre trop de risques, a partagé Samy.  

    La Maison Blanche vue de l’intérieur

    Brett Bruen, un ancien diplomate américain qui a servi au Conseil national de sécurité des Etats-Unis sous l’administration Obama, a déclaré que la force principale du président Donald Trump est son « côté excusable ». Communicateur et tacticien accompli, les gens le croient authentique et s’attendent à ce qu’il fasse des erreurs.

    Cependant, il doit s’engager beaucoup plus auprès des électrices des périphéries dans les mois à venir et une forte participation électorale pourrait l’empêcher de remporter un second mandat. 

    « Son défi est aussi que les électeurs ne se soucient pas tant que ça de l’économie », a déclaré Bruen. « On voit mal comment Trump pourrait l’emporter. »

    On voit mal comment Trump pourrait l’emporter », a déclaré Brett Bruen.

    La course à la présidence pourrait donc plutôt dépendre d’un échec de Joe Biden. Pourtant, les démocrates sont confrontés à de nombreux défis. Leurs candidats n’ont pas de message unique et clair à transmettre aux électeurs. Ils ont également mis en place un effort de destitution largement inefficace. Cela dit, si le processus réussit à étiqueter le président Trump comme une personne abusant de son pouvoir, il pourrait en fin de compte contribuer à une victoire démocrate.

    Un autre facteur clé pourrait être le sort des votes de Bernie Sanders et d’Elizabeth Warren, si Biden est le candidat choisi. Lors de l’élection de 2016, l’attitude « Bernie ou rien » de certains de ses partisans en a poussé beaucoup à ne pas voter pour Hillary Clinton.

    Mike Bloomberg sera également un facteur important dans la course. L’ancien maire de New York a jusqu’à présent fait profil bas et a évité d’être malmené par le débat et de faire campagne dans les petites villes.

    Brett Bruen a souligné les risques d’ingérence étrangère dans les prochaines élections, avertissant que de nouvelles tactiques seront probablement utilisées dans les médias sociaux et par les acteurs des pays avec lesquels le président Trump entretient des relations dégradées.

    En effet, même s’il n’est pas réélu, le président Trump pourrait continuer à exercer une influence déstabilisatrice sur la politique américaine, à l’ère « post-américaine ».

    Les Etats-Unis ne jouissent plus de leur hégémonie. Nous allons voir apparaître de nouveaux pôles de pouvoir.

    « Les Etats-Unis ne jouissent plus de leur hégémonie. Nous allons voir apparaître de nouveaux pôles de pouvoir. Les Etats-Unis continueront à jouer un rôle important, mais les pays, les entreprises, les militants, les individus relèveront des défis, défendront des causes et influenceront les décisions qui sont prises dans les maisons du pouvoir et dans les rues des capitales », a ajouté Bruen.

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