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    Comment Lombard Odier fait face à la tempête du COVID-19

    Comment Lombard Odier fait face à la tempête du COVID-19
    Samy Chaar - Chief Economist

    Samy Chaar

    Chief Economist

    Chez Lombard Odier, nous faisons face à la tempête du COVID-19.

    Notre objectif est d’être responsables et de briser la chaîne de transmission. Nous nous attachons à protéger la santé de nos clients et de nos collègues tout en veillant à ce que nos activités puissent continuer. Malgré les temps troublés que nous traversons, nous restons aux côtés de nos clients. Nous sommes pleinement opérationnels – tous nos banquiers, professionnels de l’investissement et équipes technologiques sont mobilisés et prêts à les accompagner.

    Pour des raisons macroéconomiques, économiques et financières, nous devons limiter la crise au premier semestre et éviter qu’elle déborde sur le second semestre, voire 2021. Bien qu’il y ait un risque que les réponses à la crise échouent, notre scénario de base suppose encore qu’une réponse tridimensionnelle sera la solution pour lutter contre le COVID-19.

    Nous prévoyons une profonde récession au premier semestre suivie d’une reprise au second semestre.

    Comment limiter le choc ?


    - La réponse sanitaire

    C’est le premier facteur à prendre en compte, et le plus important. La réponse sanitaire doit empêcher une propagation incontrôlée du virus grâce à des tests, un traçage et une poursuite du confinement dans chaque pays. L’Asie est notre référence en la matière. En appliquant les mêmes solutions, nous devrions connaître le même succès que l’Asie qui a réussi à aplatir la courbe des infections. Malgré des doutes initiaux quant à la réponse de l’Union européenne (UE), nous constatons qu’elle prend des mesures décisives et espérons que les nouvelles mesures de confinement seront efficaces.

    La réponse sanitaire doit empêcher une propagation incontrôlée du virus grâce à des tests, un traçage et une poursuite du confinement dans chaque pays.

    - La réponse monétaire

    En raison de la volatilité actuelle des marchés, nous observons un manque de liquidité, des tensions accrues en matière de financement et des difficultés de renouvellement des prêts existants par les entreprises. Les banques centrales ont apporté des réponses extraordinaires en prenant le relais des banques commerciales et des marchés financiers. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les banques n’étaient jamais intervenues de la sorte. Par exemple, la Banque centrale européenne a créé un programme flexible de rachat d’actifs d’environ EUR 120 milliards par mois. A titre de comparaison, après la crise de 2008, ce programme était d’environ EUR 80 milliards par mois. La Fed a également pris des mesures ambitieuses pour soutenir l’économie.


    - La réponse budgétaire

    Il y a actuellement un manque de revenus. Les entreprises subissent une baisse d’activité et les économies des pertes d’emplois. Les gouvernements doivent continuer à compenser cela. Les Etats-Unis ont un programme budgétaire de USD 2’000 milliards. C’est le plus important de leur histoire. A titre de comparaison, le plan Marshall s’élevait à USD 17 milliards, ce qui équivaudrait aujourd’hui à USD 1’300 milliards. La réponse budgétaire des Etats-Unis à la pandémie dépasse son programme d’après-guerre.

    Ces mesures vont dans la bonne direction et devraient être effectives dans les semaines à venir.

    Quel est notre scénario de base ?

    Nous prévoyons une profonde récession au premier semestre suivie d’une reprise au second semestre. Nous considérons ce choc comme une catastrophe naturelle. C’est comme si l’économie avait subi une tempête de neige de trois mois. Les chaînes d’approvisionnement et les modes de consommation ont été totalement bouleversés. Bien que des dommages soient prévus, nous ne voyons aucune raison pour qu’il n’y ait pas de normalisation de l’activité après ce choc profond, mais transitoire. Les filets de sécurité mis en place par les gouvernements et les banques centrales éviteront que l’économie ne s’effondre de manière incontrôlée. Bien sûr, nous ne pouvons pas exclure le risque que l’Asie, l’Europe ou les Etats-Unis ne parviennent pas à contenir le virus. Ce scénario se traduirait par un choc important tout au long de 2020 et bien au-delà. Cela constituerait un scénario de temps de guerre avec une reprise très difficile à instaurer et des niveaux de croissance extrêmement faibles.

    Nous effectuons un suivi à l’aide d’indicateurs quotidiens. Et nous utilisons comme référence la reprise que nous observons en Asie.

    Pourquoi croyons-nous en notre scénario central ?

    Nous effectuons un suivi à l’aide d’indicateurs quotidiens. Et nous utilisons comme référence la reprise que nous observons en Asie. La réponse sanitaire des pays asiatiques a été relativement efficace pour contenir le virus. En outre, une fois le virus contenu, nous observons des tendances qui étayent notre thèse. En Chine par exemple, les transactions immobilières étaient proches de zéro pendant le confinement. Mais dès que l’économie a repris, elles ont rebondi à des niveaux similaires à ceux des deux dernières années. Un autre indicateur était la consommation quotidienne de charbon par les entreprises chinoises. La consommation de charbon s’est en réalité normalisée dès l’arrêt du confinement. Ces indicateurs montrent qu’une fois le virus sous contrôle, on peut s’attendre à une normalisation de l’activité.


    Le positionnement de nos portefeuilles

    A ce stade, nous prévoyons une contraction transitoire, avec une reprise consistant, dans le cas le plus probable, en un déclin brutal suivi d’un rebond rapide qui s’aplatit ensuite. Une fois que le pire de la pandémie sera passé et que les économies commenceront à se redresser, nous nous attendons à ce que les marchés des actions enregistrent une hausse de 20%, que le risque de crédit de haute qualité se normalise et que l’or se négocie autour de USD 1’600 l’once. Nous conservons notre sous-pondération des actions, mais maintenons les couvertures des portefeuilles, notamment sous forme d’options « put spread », d’or, de yens et de bons du Trésor américain.

    Nous conservons notre sous-pondération des actions, mais maintenons les couvertures des portefeuilles, notamment sous forme d’options « put spread », d’or, de yens et de bons du Trésor américain.

    Toutefois, un scénario plus négatif ne peut être exclu. Si le virus n’est pas enrayé, nous pourrions être confrontés à une récession prolongée, les marchés des actions pourraient connaître une baisse supplémentaire de 30% et l’or pourrait grimper à USD 1’900. Nous réagirions alors en renforçant nos positions en valeurs refuges.

    Bien que nous traversions une période de crise, nous sommes convaincus que les banques sont plus fortes qu’elles ne l’étaient en 2008.

    Lombard Odier est une banque solide et stable dotée d’un bilan très liquide. Nous sommes l’un des groupes bancaires les mieux capitalisés d’Europe. Nous avons traversé plus de 40 crises financières au cours des deux derniers siècles et continuons à travailler ensemble en ces temps troublés.

    Nous nous efforçons, une fois encore, de traverser cette période tumultueuse de façon sûre et prudente.

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    Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA ou une entité du Groupe (ci-après « Lombard Odier »). Il n’est pas destiné à être distribué, publié ou utilisé dans une juridiction où une telle distribution, publication ou utilisation serait interdite, et ne s’adresse pas aux personnes ou entités auxquelles il serait illégal d’adresser un tel document.

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