français

    rethink sustainability

    Climeworks : lutter contre le réchauffement climatique en réduisant le CO2 dans l’air

    Climeworks : lutter contre le réchauffement climatique en réduisant le CO2 dans l’air

    Interview publiée sur https://lombardodier.lesechos.fr/ le 15 février 2021

    Pour lutter contre l’effet de serre et le réchauffement climatique, deux stratégies coexistent. L’une consiste à agir sur les émissions de gaz à effet de serre (principalement le CO2) en les réduisant à la source, l’autre vise à réduire le CO2 déjà présent dans l’air. C’est cette seconde voie qu’emprunte Climeworks, une solution récemment adoptée par Microsoft pour l’aider à atteindre la neutralité – voire la « négativité » – carbone. Nous avons rencontré Daniel Egger, directeur commercial et marketing de cette entreprise suisse de « capture » du carbone dans l’air.

     

    A propos de Climeworks

    Climeworks a conçu des « collecteurs », c’est-à-dire des machines capables d’aspirer l’air et de filtrer le CO2 qui s’y trouve. Le dioxyde de carbone est récupéré sous une forme très concentrée. Ce CO2 est ensuite proposé à des entreprises afin d’être réutilisé (par exemple pour gazéifier des boissons), ou bien stocké sous terre sous une forme minérale non-nocive pour l’environnement. Dans ce cas, le gaz est mélangé à de l’eau puis transformé en une pierre blanche, calcaire et sans danger, par un procédé de minéralisation sous-terrain se déroulant au contact du basalte à 700 mètres sous terre. Ce procédé a été mis au point par le partenaire de la société, Carbfix. Ainsi, son tout nouveau site islandais est capable de capter 4’000 tonnes de CO2 par an, l’équivalent des émissions annuelles de 200 à 300 personnes en Suisse.

    Climeworks a conçu des « collecteurs », c’est-à-dire des machines capables d’aspirer l’air et de filtrer le CO2 qui s’y trouve

    Réduction du CO2 dans l’air : une stratégie viable ?

    Les émissions de dioxyde de carbone ont augmenté de 67% dans le monde entre 1990 et 2008. Pour la seule année 2018, près de 391 milliards de tonnes de CO2 ont été émises. Devant une telle hausse, la réduction du CO2 dans l’air n’est qu’une solution parmi d’autres. Elle ne pourra pas régler le problème à elle seule et nous ne pouvons pas nous contenter de capter le carbone de l’air. Il faut également changer nos habitudes. Cependant, pour atteindre les objectifs climatiques, il faut motiver le plus grand nombre. Dans cette optique, Climeworks veut donner aux citoyens un moyen d’inverser le changement climatique par eux-mêmes, sans quoi le combat contre le réchauffement semble trop abstrait et, surtout, impossible à surmonter. La société a concrétisé cette volonté par une technologie qu’elle met au service de tous, particuliers et entreprises.

    Devant une telle hausse, la réduction du CO2 dans l’air n’est qu’une solution parmi d’autres… Il faut également changer nos habitudes

    Lutter contre le réchauffement climatique au niveau individuel

    Les utilisateurs de Climeworks cherchent à retirer l’équivalent de leurs émissions difficiles à réduire, qu’ils soient particuliers ou entreprises. Pour un particulier, cela prend la forme d’un abonnement mensuel adapté à ses habitudes de vie. Ce service est ouvert à tous et Climeworks se charge d’éliminer le dioxyde de carbone de l’air au nom des abonnés. Les entreprises, elles, établissent leurs objectifs en matière de réduction des émissions et confient leurs émissions incompressibles à la société, afin qu’elles soient retirées de l’air à tout jamais.

     

    Empreinte carbone des installations

    Climeworks sait qu’elle ne peut prétendre réduire le CO2 global sans prendre en compte ses propres émissions. La société n’a donc pas manqué d’analyser le cycle de vie de ses installations, de leur construction à leur démantèlement et à leur recyclage. Selon elle, chaque site capte et filtre dix fois plus de carbone dans l’air qu’il n’en émet au cours de sa vie.

    Climeworks sait qu’elle ne peut prétendre réduire le CO2 global sans prendre en compte ses propres émissions… Selon elle, chaque site capte et filtre dix fois plus de carbone dans l’air qu’il n’en émet au cours de sa vie

    Perspectives technologiques et géographiques

    La technologie de Climeworks est encore jeune. Elle se perfectionne sans cesse : sur les quinze installations construites en Europe (notamment en Suisse, en Islande et en Italie), les plus récentes ont une bien plus grande capacité que les premières installées en 2009. Et heureusement, car pour avoir un impact significatif sur le réchauffement climatique, le volume d’air filtré est primordial. L’objectif est donc de construire encore plus d’unités de capture du dioxyde de carbone, et qui soient plus vastes.

    En termes d’implantation géographique, il est intéressant de constater que l’effet sur le climat est le même, quels que soient l’emplacement des sites de la société. Elle n’a donc pas besoin de se positionner près des gros émetteurs de CO2 pour que sa technologie soit efficace. La présence de COdans l’air est un problème d’envergure mondiale, tout comme ses conséquences. Ainsi, nul besoin pour la société de se positionner aux quatre coins de la planète pour avoir un impact global sur le réchauffement climatique. Créée en 2009, Climeworks compte désormais plus de 120 collaborateurs et continuera à se développer, soutenue par sa communauté… car l’enjeu est de taille !

     

    1 Ministère de la Transition Ecologique, Chiffres-clés du climat 2021

    Information Importante

    Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA ou une entité du Groupe (ci-après « Lombard Odier »). Il n’est pas destiné à être distribué, publié ou utilisé dans une juridiction où une telle distribution, publication ou utilisation serait interdite, et ne s’adresse pas aux personnes ou entités auxquelles il serait illégal d’adresser un tel document.

    En savoir plus.

    parlons-nous.
    partager.
    newsletter.