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    Le sommet Building Bridges : promouvoir la finance durable

    Le sommet Building Bridges : promouvoir la finance durable

    Situé symboliquement sur un pont reliant la Genève internationale au centre financier de la ville, le Bâtiment des Forces Motrices était l’endroit idéal pour un sommet réunissant les représentants des deux secteurs sur la façon de renforcer leur impact collectif.

    Les institutions financières joueront un rôle indispensable dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, il est donc essentiel que notre secteur travaille en étroite collaboration avec les investisseurs, les gouvernements, les entreprises, les Nations Unies et la société pour rendre la finance plus durable et accroître les investissements responsables. Le Groupe Lombard Odier est fier de prendre part à cette étape importante pour promouvoir une finance durable.

     

    Accélérer la transition vers le développement durable

    Le sommet était présidé par Patrick Odier, Associé-gérant Senior de Lombard Odier. Dans son allocution d’ouverture, M. Odier a déclaré : « Ces dernières années, j’ai assisté et participé à la construction d’un certain nombre de ponts intellectuels. À ma connaissance, c’est la première fois que tant de hauts responsables et leaders d’opinion venant d’horizons aussi divers sont réunis à Genève avec un objectif commun : accélérer la transition vers le développement durable.

    « Nous devons travailler ensemble pour bâtir un monde meilleur, une économie plus inclusive et une finance plus responsable. Nous ne pouvons plus laisser émerger une dichotomie dans notre vision du monde, où le bien commun relève de la seule responsabilité du secteur public et des politiques, et où le rôle des entreprises se résume à la recherche de profits pour leurs actionnaires.

    Nous ne pouvons plus laisser émerger une dichotomie dans notre vision du monde, où le bien commun relève de la seule responsabilité du secteur public et des politiques, et où le rôle des entreprises se résume à la recherche de profits pour leurs actionnaires

    « Que ce soit pour notre alimentation, notre santé, notre énergie, nos technologies ou nos infrastructures, les entreprises produisent presque tout ce qui est nécessaire pour répondre aux besoins les plus élémentaires de l’humanité. Il ne peut donc pas y avoir de politique efficace pour renforcer le développement durable qui ne s’appuie pas sur elles.

    « En choisissant les entreprises, modèles d’affaires et innovations à qui ils allouent des capitaux, les investisseurs façonnent de manière significative le monde de demain. Ensemble, nous pouvons faire en sorte de bâtir un monde plus durable aujourd’hui. »

    « En choisissant les entreprises, modèles d’affaires et innovations à qui ils allouent des capitaux, les investisseurs façonnent de manière significative le monde de demain

     

    La Suisse et l’investissement durable

    La Suisse joue un rôle essentiel dans le développement d’une finance durable. Lors du premier discours de la journée, Ueli Maurer, Président de la Confédération suisse, a déclaré : « Le rôle de l’Etat est de créer des conditions optimales. De l’autre côté, nous comptons sur les marchés pour créer des produits durables dans lesquels les investisseurs sont prêts à mettre de l’argent. »

    Et jusqu’à présent, les signes sont encourageants. Dans son discours, Sergio P. Ermotti, CEO du Groupe UBS, a déclaré : « Aujourd’hui, 11% des investissements en moyenne contribuent aux ODD. En Suisse, ce chiffre se situe autour de 20%. »

    Dans son introduction à la première table ronde de la journée, ‘Connecter les investissements pour avoir un impact’, Patrick Odier a affirmé : « Les défis auxquels nous sommes confrontés sont globaux et de nature complexe. Ils nécessitent des approches intégrées et la participation de multiples acteurs et experts. »

    Le panel comprenait Thomas Vellacott, CEO de World Wildlife Fund Switzerland, qui a ajouté : « Nous ne pouvons pas nous contenter de solutions de niche. Nous devons aller de l’avant beaucoup plus vite. Les acteurs du marché veulent promouvoir le développement durable dans tous les secteurs. »

    Nous ne pouvons pas nous contenter de solutions de niche. Nous devons aller de l’avant beaucoup plus vite. Les acteurs du marché veulent promouvoir le développement durable dans tous les secteurs.

    Technologie et développement durable

    La technologie est le moteur le plus important de notre monde en mutation, comme l’a souligné Peter Bakker, Président et CEO du Conseil mondial des affaires pour le développement durable : « Le développement durable façonnera ce changement, et cela concernera les populations, la planète et l’intégration. Appelons cela du capitalisme orienté vers un objectif. »

    [Le développement durable] concernera les populations, la planète et l’intégration. Appelons cela du capitalisme orienté vers un objectif.

    La croissance de l’économie circulaire, l’un des thèmes clés du Sommet, est l’un des moyens importants par lequel le développement durable et la technologie sont appelés à interagir. « L’économie circulaire n’est pas uniquement une question de recyclage », a déclaré André Hoffman, Vice-président de Roche, et Président de la Fondation MAVA, au cours de la deuxième table ronde. « Il s’agit de visualiser le futur produit. La maximisation des profits à court terme détruit notre planète. Le capitalisme doit se réinventer pour faire face à l’avenir. »

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    Simon Zadek, Directeur du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), a approfondi sur le rôle de la technologie dans le développement durable : « La numérisation offre une opportunité de transformation dans la façon même dont les décisions financières sont prises. Cela nous amène au cœur des ODD et d’un avenir marqué par l’inclusion financière. »

    « L’économie circulaire n’est pas uniquement une question de recyclage. Il s’agit de visualiser le futur produit. La maximisation des profits à court terme détruit notre planète. Le capitalisme doit se réinventer pour faire face à l’avenir. »

    L’heure de la finance durable

    Ouvrant la séance de l’après-midi, Sabine Döbeli, CEO de Swiss Sustainable Finance, a souligné l’urgence de promouvoir la finance durable : « Si nous poursuivons sur notre voie, nous n’allons pas atteindre les ODD. La Suisse est un pays précurseur, mais plus d’innovations sont nécessaires pour rendre la finance durable plus efficace. Nous devons franchir les ponts que nous avons bâtis. »

    Une partie essentielle de ce travail portera sur une meilleure intégration des mesures environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG). « Les mesures ESG se justifient d’un point de vue économique », a déclaré Claudia Bolli, Responsable de l’investissement responsable chez Swiss Re, au cours de la table ronde ‘Intégration ESG’. « En prenant en compte l’investissement durable, les entreprises généreront de meilleurs rendements ajustés au risque. »

    Il y a cependant certains problèmes à surmonter, comme l’a souligné Philipp Krüger, professeur associé du Geneva Finance Research : « Les notations ESG divergent et sont donc remises en question. Pourquoi ? Nous ne le savons pas. C’est peut-être lié à la façon dont les entreprises divulguent leurs résultats ou à la façon dont elles définissent les différents critères « E » « S » et « G ». Alors, pouvons-nous optimiser notre évaluation des mesures ESG ? Devrions-nous demander aux régulateurs quelles sont les données qu’ils souhaitent rendre public ? »

    Unir nos forces pour un impact mondial

    Lors du dernier discours de la journée, Arancha Gonzalez, Sous-secrétaire générale de l’ONU et Directrice exécutive du Centre du commerce international, a déclaré : « La finance existe dans un seul but : financer l’économie réelle. Il y a beaucoup de liquidités et beaucoup de besoins non satisfaits. Les investisseurs peuvent jouer un rôle en allouant des capitaux, tout en dégageant des rendements. Nous ne pouvons pas laisser de côté nos sociétés et leurs populations. »

    Les investisseurs peuvent jouer un rôle en allouant des capitaux, tout en dégageant des rendements.

    C’est à Patrick Odier qu’a été laissé le soin de clore le Sommet Building Bridges. Ce faisant, il a déclaré : « Le capital doit soutenir nos objectifs communs. Nous devons unir nos forces pour une mission qui aura un impact mondial. »

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