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    Conserver l’élan écologique après la rentrée scolaire

    Conserver l’élan écologique après la rentrée scolaire

    Malgré le pessimisme qui règne depuis quelques mois, beaucoup d'entre nous tentent de revenir à un semblant de normalité. Dans de nombreux pays, les écoliers ont remis leur cartable et repris le chemin de l’école, même si les conditions ont bien changé.

    Il s’agit d’une bonne nouvelle au cours d’une année qui aura été noire pour beaucoup de personnes. Autre constat positif : le changement de nos habitudes de déplacements a été bénéfique à l’environnement. Les émissions quotidiennes de CO2 dans le monde ont plongé. Si la pandémie a provoqué la plus forte baisse des émissions de notre histoire1, ce n’est toutefois qu’une goutte dans l’océan comparé aux efforts nécessaires.

    Si la pandémie a provoqué la plus forte baisse des émissions de notre histoire, ce n’est toutefois qu’une goutte dans l’océan comparé aux efforts nécessaires

    Les décisions prises par les gouvernements pour limiter les déplacements et maîtriser le coronavirus ont radicalement changé les modes consommation d’énergie et de déplacement. Résultat : les émissions ont chuté à court terme, notamment aux Etats-Unis et en Chine.

    Pour ce qui est des effets à long terme, les opinions divergent. Récemment, les Nations Unies ont publié un rapport révélant que les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère terrestre ont atteint un niveau record cette année et que la chute à court terme des émissions n’aura qu’un effet négligeable sur la crise climatique. Cela dit, l’octroi de fonds de relance est de plus en plus assorti de conditions écologiques, ce qui devrait permettre de contenir l’élévation des températures en dessous de 1,5°C.

    …l’octroi de fonds de relance est de plus en plus assorti de conditions écologiques, ce qui devrait permettre de contenir l’élévation des températures en dessous de 1,5°C

    Une chose est sûre : nous ne pouvons pas nous permettre de revenir aux niveaux d’avant la pandémie. Avec la réouverture des écoles et l’augmentation du nombre d’automobiles en circulation, comment faire pour continuer à réduire les émissions et reconstruire en mieux ? Que font les entreprises pour progresser vers l’objectif d’émissions zéro ?

    Bus à la demande

    Quand les gens étaient coincés à la maison à cause de la pandémie, les bus, trains et tramways circulaient pratiquement à vide. A Londres, seuls 4% du nombre normal de passagers ont utilisé les transports en commun au début du confinement2. Malgré le retour à la normale avec la réouverture des bureaux et la rentrée scolaire, les voyageurs sont loin d’être rassurés. Bon nombre d’entre eux affirment vouloir limiter leurs déplacements une fois les restrictions levées3.

    Les voyageurs qui se méfient des transports en commun se sont tournés vers de nouvelles formules de transport. ViaVan, une joint-venture entre Via et Mercedes Benz Vans, opère à Londres depuis plus de deux ans. Basée sur le modèle d’Uber, elle a fait ses débuts aux Etats-Unis et compte maintenant plus de 20’000 conducteurs. Bien qu’elle soit moins respectueuse de l’environnement que les transports en commun, la mobilité partagée peut contribuer à réduire le nombre de véhicules particuliers en circulation. Pour Volker Mornhinweg, l’ancien patron de Mercedes Benz, elle est appelée à réduire les émissions et le trafic.

    Dans le même ordre d’idées, Transport for London a lancé l’an dernier le service de minibus Slide en collaboration avec la RATP Dev, filiale internationale du groupe de transports urbains RATP, et MOIA, société technologique du groupe Volkswagen. Ce service fonctionne tous les jours, et les usagers peuvent réserver leur siège sur l’application ou par téléphone. Le premier passager paie son ticket 3,50 livres sterling et les suivants 2 livres. De nouvelles solutions de covoiturage font leur apparition dans un secteur promis à une croissance exponentielle. Selon Goldman Sachs, il devrait peser USD 285 milliards d’ici 2030, éclipsant l’industrie du taxi.

    Selon Goldman Sachs, il devrait peser USD 285 milliards d’ici 2030, éclipsant l’industrie du taxi

    La micromobilité prend de l’ampleur

    2020 aura été une bonne année pour les scooters électriques. A la fin du mois de juin, la Grande-Bretagne a donné son feu vert à la circulation des véhicules de location. Le gouvernement encourage les moyens de transport plus écologiques. Pourtant, le Royaume-Uni est à la traîne par rapport à d’autres pays. Aux Etats-Unis, Lime et Bird opèrent dans plusieurs villes, alors que les scooters électriques de la société berlinoise Flash et de Tier envahissent les villes européennes.

    L’engouement croissant pour les scooters électriques et leur succès s’expliquent par le fait que le grand public cherche de nouvelles manières de se déplacer pour limiter l’utilisation des transports en commun

    L’engouement croissant pour les scooters électriques et leur succès s’expliquent par le fait que le grand public cherche de nouvelles manières de se déplacer pour limiter l’utilisation des transports en commun.

    Les investisseurs ont déjà manifesté leur intérêt en investissant dans les start-up du secteur. Ainsi, Zipp Mobility, une jeune pousse irlandaise, a récemment obtenu un nouvel investissement anticipé d’EUR 500’000 pour réaliser plusieurs tests sur des scooters électriques partagés.

    Mais les écarts de réglementation entre les différents pays préoccupent les investisseurs. Bien qu’ils soient fréquemment utilisés au Royaume-Uni4, les scooters électriques ne sont pas autorisés en dehors des systèmes de location. En Europe, les scooters ont fait de nombreux adeptes à la suite de leur autorisation de circulation sur les voies publiques en Allemagne, France, Autriche et Suisse, par exemple.


    Des véhicules électriques plus rentables

    Les réglementations obligent les constructeurs automobiles à vendre plus de véhicules électriques. Leurs prix ont chuté au cours des dix dernières années, à mesure des avancées technologiques sur les batteries. D’ici à 2023, le coût de fabrication d’un véhicule électrique devrait être le même que celui d’une voiture essence ou diesel5.

    C’est une très bonne nouvelle pour les constructeurs. Le coût de la batterie représentant environ un tiers du coût total d’un véhicule électrique, les constructeurs automobiles commencent à atteindre leur seuil de rentabilité. Pour le consommateur, les voitures électriques sont déjà moins chères que les véhicules à combustion sur la base du coût total de détention dans de nombreuses régions du monde. Les déductions fiscales et les programmes visant à encourager l’achat de voitures électriques permettent d’abaisser leur coût.

    Le coût de la batterie représentant environ un tiers du coût total d’un véhicule électrique, les constructeurs automobiles commencent à atteindre leur seuil de rentabilité

    Les voitures électriques connaissent une croissance phénoménale6. En 2010, on dénombrait à peine 17’000 voitures électriques en circulation sur la planète. L’année dernière, on en comptait pas moins de 7,2 millions, dont près de la moitié rien qu’en Chine. La part de marché des véhicules électriques ne cesse d’augmenter.

    Les conditions de marché sont très favorables aux véhicules électriques. Avec la baisse du coût des batteries, les constructeurs automobiles pourraient bientôt vendre leurs véhicules électriques au même prix que des voitures essence ou diesel. Selon les estimations, un conducteur de voiture électrique pourrait économiser GBP 329 par an7 en coût de fonctionnement par rapport à un conducteur de voiture à essence.

    Avec la baisse du coût des batteries, les constructeurs automobiles pourraient bientôt vendre leurs véhicules électriques au même prix que des voitures essence ou diesel

    Construire un avenir meilleur

    La pandémie aura eu des effets dévastateurs sur notre société. Mais elle a également fait émerger des opportunités pour la remettre sur une voie plus soutenable. Chez Lombard Odier, nous sommes convaincus qu’il est crucial d’investir dans des entreprises à l’avant-garde dans cette transition vers un modèle circulaire, efficient, inclusif et propre (CLIC™). A notre sens, des nombreuses opportunités d’investissement sont présentes dans la chaîne de valeur des véhicules électriques, dans la micromobilité et les solutions de transport partagé, ainsi que dans les infrastructures. Encourager les consommateurs à renoncer à leur voiture, qui est inutilisée 92% du temps, et à se tourner vers des véhicules partagés et multioccupants ou des scooters électriques de location, nous aidera à rompre avec nos mauvaises habitudes d’avant le confinement.

    1 https://www.theguardian.com/environment/2020/jul/10/coronavirus-global-emissions-study
    2 https://www.theguardian.com/uk-news/2020/jun/27/what-next-for-the-uks-deserted-public-transport-network
    3 http://www.passengertransport.co.uk/2020/06/confidence-in-public-transport-continues-to-decline/
    4 https://www.theguardian.com/global/2020/aug/25/uk-rides-the-wave-of-micromobility-by-embracing-e-scooters
    5 https://theconversation.com/the-road-to-electric-vehicles-with-lower-sticker-prices-than-gas-cars-battery-costs-explained-137196
    6 https://www.iea.org/reports/global-ev-outlook-2020
    7 https://www.am-online.com/news/market-insight/2020/09/02/millions-of-drivers-ready-to-switch-to-ev-in-next-two-years

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